Review
On n’est jamais mieux servi que par soi-même… Enfin, il paraît !
Idea Factory et Otomate nous proposent, dans Cupid Paradise sur Nintendo Switch, d’incarner… Cupidon en personne ! Oui, la déesse de l’amour, du coup de foudre, des rencontres, rien que ça ! Hélas, Cupid vit des heures sombres car elle ne répond pas aux attentes de son père, le redoutable Mars. Peu de mariages dans le monde des humains, peu de couples qui tiennent sur la durée et… c’est le drame. Heureusement que sa tante Minerva est une habituée des mortels ! Elle va donc lui expliquer que désormais ces derniers utilisent des applications de rencontre et que la bonne vieille magie de l’arc de notre petite héroïne n’est plus au top de sa forme.
C’est ainsi que Cupid va prendre l’identité de Lynette Mirror et se faire embaucher par la Cupid Corporation, l’agence de rencontre la plus puissante et la plus efficace de la Terre. Repérée par le big boss pour ses qualités et sa façon de créer des couples parfaits ou presque, Lynette va devoir se charger de cinq dossiers dont plus personne ne veut ! Ils ont tellement mauvaise réputation qu’on les a surnommés : les Cupid Parasite ! Si elle parvient à les résoudre, elle aura la promotion qui lui permettra de démontrer à son Papounet qu’elle assure toujours autant dans son rôle de faiseuse de couples ! Et qui sait… peut-être parviendra-t-elle également à trouver son propre bonheur durant l’aventure.
Parmi ces fameux « parasites » nous trouvons Gill, un jeune homme qui a eu le cœur brisé et qui est visiblement incapable de passer à autre chose. Un autre « client » se veut des plus mystérieux et cherche une femme d’affaire qui aura son rang et les même attentes matérialistes de la vie que lui. Le jeune Ryuki, quant à lui, semble passionné par la mode et… ça s’arrête là justement ! Pour lui, tout tourne autour du look et de l’apparence. Un brin superficiel non ? On terminera ce petit tour d’horizon par l’acteur en vogue, Raul, qui semble s’être inscrit juste pour coller au mieux à son prochain rôle sur le grand écran tandis qu’Allan, de son côté, n’arrive à se satisfaire que de femmes… en couple ! Autant dire que Cupid va avoir du pain sur la planche avec un panel aussi varié et « compliqué » !
Un gameplay et une réalisation pleins de peps !
Cupid Parasite reprend les codes du genre : vous allez bien entendu beaucoup lire, devoir choisir quelles réponses vous allez donner à votre interlocuteur pour ainsi prendre la voie d’une relation en particulier. Il est bien entendu possible de revenir sur vos pas si la réponse vous entraîne là où vous ne vouliez pas aller. La rejouabilité est évidemment de la partie si vous voulez explorer l’histoire de tous les prétendants. Petite nouveau par rapport aux autres Otome : le passage de tests en fin de chapitre ! Concoctés par votre amie et collègue Claris, ils apportent un petit air de fraîcheur sympathique !
Le casting est une fois de plus de haute volée, et l’ambiance sonore est agréable, mais ce qui va marquer immédiatement le gamer avec Cupid Parasite, c’est sa réalisation hyper colorée et très pop qui va flatter nos yeux. Le character design est plutôt bon, mêlant habillement ce que l’on retrouve habituellement chez les prétendants classiques de tout otome qui se respecte mais en apportant un trait bien particulier et une identité propre à nos prétendants plein de charme certes, mais aux personnalités carrément repoussantes au premier abord ! C’est donc beau, dynamique, fun et ça colle au scénario de ce soft qui nous propose une ambiance unique en son genre !
La Bande-Annonce