Review
Trompe la mort !
Dans Bustafellows vous incarnez la jeune Teuta, journaliste à New Sieg qui va assister au meurtre d’un avocat très connu pour ne pas être des plus honnêtes : Limbo. Mais notre héroïne a une petite « particularité » de rien du tout : elle est capable de voyager dans le temps à la condition de s’incarner dans quelqu’un d’autre !
De fait, elle va prévenir Limbo de sa mort imminente et se retrouver, bon gré mal gré, mêlée à de sombres affaires aux côtés de cinq protagonistes avec qui, bien entendu, il sera possible d’entamer une romance. Je n’en dirai pas plus pour ne rien spoiler mais sachez que vous aurez besoin de prendre des notes via votre petit carnet et de faire des retours dans le temps pour mener à bien votre enquête.
En terme de scénario, le soft nous propose quelque chose de mature avec (dieu merci) une héroïne qui sort du carcan potiche un peu nunuche qui a besoin d’un mâle, un vrai, pour comprendre la vie. Teuta est en effet intelligente, pertinente et même si elle veut faire le bien autour d’elle, ne ressemble en rien à une future Miss Univers prêchant pour la paix partout dans le monde.
Nos cinq potentielles cibles masculines sont, par contre, un peu plus dans les rangs scénaristiques du genre mais on s’en accommode plutôt bien d’autant que, comme pour tout otome qui se respecte, la rejouabilité est de mise avec plusieurs chemins, plusieurs fins qui varieront selon vos décisions, lesquelles ont de réelles impacts sur la suite des événements.
Et réalisation en Or !
En termes de réalisation graphique, et bien dès la cinématique on se prend une petit claque parce qu’elle a tout des bandes annonces hollywoodiennes ou presque. Et le soft en lui-même n’est pas en reste : les images ne semblent pas figées puisque les animations faciales sont là pour donner un peu de peps.
Chaque scène est joliment travaillée et on regrettera seulement que nos jeunes hommes paraissent être dessinés sur le même modèle. Pas de grosses variations sauf pour Shu qui sort un peu du lot. Les diverses personnalités sont heureusement présentes pour contraster avec cela, ne vous en faites pas !
Les doublages japonais, quant à eux, sont de très bonne facture et la lisibilité des textes et des menus se fait sans encombre. Bien entendu le soft n’est dispo qu’en anglais, comme bien souvent pour les otomes, mais soyons déjà heureux de voir la Switch en accueillir de plus en plus, surtout s’ils ont la trempe de ce Bustafellows !
La Bande-Annonce