Review
Shooter-visual novel 3D inspiré du jeu smartphone chinois Azur Lane sorti en 2017, Azur Lane Crosswave est développé par Compile Heart (la saga des Neptunia) et pose son action dans une Seconde Guerre Mondiale Uchronique ou de sublimes Waifus ne sont autres que… les navires de guerre! Avec de redoutables super pouvoirs et la capacité de planer sur l’eau, nos demoiselles vont devoir s’unir contre la menace des « Sirens » et de leurs mystérieux cubes mystiques! Tout un programme qui a déjà fait ses preuves en 2D sur mobiles pour tous les fans de gatcha games, mais un tel concept peut-il avoir sa place sur une console de jeu, même en étant destiné aux otakus les plus hardcores? La réponse dans notre vidéo-test!
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Réalisation: 9/20
Si la modélisation des Waifus est sexy en diable et que nos demoiselles sont plutôt nombreuses, comment ne pas pester contre ces unités ennemies qui se ressemblent toutes, ces aires de jeu minuscules et désespérément vides ou encore cette map qui ne varie quasiment pas. De même, si on apprécie les jolis artworks de nos héroïnes, ces derniers sont trop statiques pour leur donner vie. Reste de jolis effets aquatiques et une intro qui pulse, ainsi que des coups spéciaux plutôt joliment mis en scène.
Gameplay/Scénario: 15/20 pour les fans otaku, 3/20 pour les autres
Alors là, tout dépend clairement du public dans lequel vous vous trouvez. Soit vous êtes un fan absolu d’Azur Lane et dans ce cas les 70% de Visual Novel sans réel choix scénaristique (contre 30% de gameplay) vous enchanteront car ils vous permettront de retrouver un casting énorme de combattantes toutes doublées en japonais au travers d’une histoire originale, soit vous ne connaissez rien à Azur Lane et là vous risquez de zapper très rapidement les scénettes narratives ultra redondantes. Idem pour le gameplay: l’otaku hardcore y trouver de bonnes possibilités de customisation de ses Waifus et appréciera de manipuler dans un shooter 3D très répétitif, tandis que le gamer qui n’a pas d’attrait pour la licence regrettera ce gameplay ultra simpliste qui se répète à l’infini, là où on aurait adoré un jeu de stratégie au tour par tour vu les classes spécifiques (destroyer, aviation, …) de nos charmantes demoiselles.
Bande-Son: 11/20
La qualité du doublage nippon est vraiment convaincante et les bruitages corrects, mais les mélodies sont un peu trop génériques pour réellement marquer les esprits, s’avérant même parfois un peu soûlantes durant les phases de dialogue plus que nombreuses.
Durée de vie: 10/20
La durée de vie s’avère correcte pour qui a la collectionnite aiguë des Waifus et de la customisation. Pour les autres, la campagne principale sera bouclée en quelques heures.
Note Globale N-Gamz.com: 11,5/20 pour les fans otakus et 8/20 pour les autres
Si Azur Lane Crosswaves nous offre de jolis effets aquatiques, un doublage nippon aguicheur, de grandes possibilités de customisation de vos « unités » et un casting titanesques de Waifus vaisseaux de guerre, le soft de Compile Heart rate hélas le coche sur de trop nombreux points pour le faire sortir du carcan de « jeu de niche pour ultra otakus ». En effet, avec ses séquences de shoot terriblement répétitives et sans réelle stratégie (malgré les diverses classes de vos guerrières), son scénario sans surprises, ses dialogues bien trop nombreux et sans vie ou encore ses aires de jeu d’une rare étroitesse, cet Azur Lane n’a pas grand chose pour attirer le gamer lambda. Dommage, car pour le coup un vrai jeu de stratégie navale, au tour par tour, aurait été autrement plus pertinent.