Review
Il aura fallu attendre trois longues années avant de voir débarquer un nouvel opus de la saga Assassin’s Creed et on peut dire qu’Ubisoft a décidé d’un vrai retour aux sources (back to basics en V.O.) cette fois avec celui qui se nomme sobrement Assassin’s Creed Mirage ! Vendu 50 Euros, ce volet qui nous narre l’initiation de Basim en tant qu’Assassin dans un Bagdad en plein IXème siècle était au départ prévu pour être un simple DLC de Valhalla mais le projet a pris bien plus d’ampleur, notamment pour permettre au prochain AC purement Next-Gen, Code Red, d’avoir plus de temps de développement. Résultat des courses, on se retrouve avec un univers bien plus petit que celui de la trilogie Origins/Odyssey/Valhalla et des mécaniques de gameplay qui esquivent une bonne partie du côté RPG mis en place précédemment, pour un épisode qui sonne comme un hommage aux aventures d’Altaïr ou d’Ezio, avec des éléments issus des derniers opus en date. Une recette gagnante ou un voyage dans le temps raté ? Venez le découvrir dans mon vidéo-test d’Assassin’s Creed Mirage sur PlayStation 5 en mode « Prince of Persia » !
Assassin’s Creed Mirage : Test Vidéo PS5
Note N-Gamz.com: 16/20
Assassin’s Creed Mirage aura clairement comme détracteurs toutes celles et ceux qui ne jurent que par la dernière trilogie initiée avec Origins mais risque bien de faire souffler un doux parfum de nostalgie vidéoludique chez les gamers qui, comme moi, on découvert la licence depuis ses tous débuts, vénèrent la trilogie d’Ezio Auditore et en ont marre de passer une centaine d’heures dans un Open World bourré de milliers de collectibles au point que l’on en perd l’intensité de la trame principale, sans parler de la foule de bugs qui va avec. Ici, nous avons affaire à une sublime ville de Bagdad qui jouit d’énormément de vie, de personnalité et d’effets de lumière absolument divins. De quoi retrouver les sensations d’antan dans un épisode enfin réellement centré sur l’infiltration (malgré un pouvoir de concentration qui flingue un peu cet aspect par la suite), l’enquête, la quête initiatique et l’observation pour un réel plaisir manette en main. Certes, on regrette le downgrade graphique des NPC, les bugs qui bloquent votre personnage, le parcours un peu trop automatisé qui vous fait parfois interagir sans le vouloir avec le décor ou encore le système de jetons de castes et le coût élevé du craft qui pousse au farming mais il est clair que renouer avec ce qui a fait le succès de la saga phare d’Ubisoft à l’origine fait du bien ! Bref, moins de prises de tête et plus de plaisir dans un Open World travaillé et de taille « faisable » pour le commun des mortels, alors pourquoi bouder notre plaisir et ne pas savourer ce « Mirage » comme une excellente Madeleine de Proust avant un « Code Red » qui devrait lancer la licence sur une nouvelle voie pour les 10 prochaines années !