Wictor… avec un W !

« Wiktor, en proie à ses démons »

The Thaumaturge vous met dans la peau de Wiktor Szulski, en plutôt mauvaise condition car il a perdu le lien qui l’unit à son salutor, son « démon » personnel. Aidé par un des plus célèbres mystique et guérisseur de l’empire russe, il va se lancer à la recherche de ce qui perturbe sa connexion tout en résolvant un souci de « mauvaises vibes » au sein du village où il a atterri. Ensuite, son chemin le ramènera à Varsovie, où moult intrigues mystérieuses vont se mêler à des pans de l’Histoire avec un grand H.

Je n’ose vous en dire plus de peur de rentrer dans le spoil mais sachez que c’est très bien écrit, que cela comporte son lot de surprises, de twists scénaristiques et de rencontres avec des visages connus pour notre petit plaisir coupable. C’est fin, ça se laisse dévorer et surtout comme tout bon RPG qui se respecte : vos choix auront des conséquences, que ce soit sur la façon dont les gens vous perçoivent autant que sur la poursuite des événements.

« Un style visuel incroyable ! »

Pokémon version mythologie slave !

Outre les phases d’exploration, d’enquêtes et de dialogues, notre bon vieux Wiktor va parfois devoir prendre le chemin de la castagne ! Que ce soit contre des humains tout ce qu’il y a de plus normaux ou contre des démons à affaiblir, vous allez jouer en tour par tour dynamique, en choisissant avec habilité vos coups via des cartes que vous pourrez améliorer en amont des combats. Aidé par votre salutor, vous pourrez même en apprivoiser de nouveaux afin de vous constituer une force de frappe plus puissante histoire de venir à bout d’ennemis plus solides.

Il va de soit que le titre est très bien équilibré et vous propose la sainte trinité en termes de difficulté allant du mode histoire très chill au défi pas chill du tout. En bon RPG qui se respecte, vous aurez bien entendu accès à un arbre de compétences à faire monter. Certes, il n’est pas aussi fouillé que dans d’autres jeux du genre, mais il est clairement suffisant pour celui-ci.

L’art d’être en paix avec ses propres démons…

« Des combats passionnants »

Si on est un peu la tête dans les informations lors du prologue qui nous sert de didacticiel, la prise en main du gameplay se fait plutôt intuitivement. On prend un malin plaisir à farfouiller grâce à nos sens aiguisés et surtout à se promener dans des décors à la direction artistique à tomber. C’est beau, ça nous plonge dans quelque chose de très travaillé, au style particulier mais absolument superbe (après j’avoue mon faible pour les softs en vue iso à l’esthétique singulière).

Le level design, quant à lui, se montre intelligent et nous pousse à nous servir de nos sens pour chercher à en savoir plus sur ce qui nous entoure. Ajoutons que la bande-son, le doublage et les sous-titres donnent eux aussi dans le qualitatif. Enfin, pour celles et ceux qui se demandent si le soft tourne sur Steam Deck, j’ai pu avancer ma game du fond de mon canapé avec pour seul problème une batterie qui se vide un peu vite.

The Thaumaturge : Trailer