Et dire qu’il n’y pas si longtemps, Donald Trump et son entourage clamaient encore haut et fort que les jeux vidéo violents avaient une incidence sur la psyché des gamers et étaient responsables, pour tout ou partie, des tueries scolaires récentes à l’arme à feu (alors que le vrai souci, ce sont les armes… mais allez lui faire comprendre ça). Il avait même twitté: « La violence dans les jeux vidéo doit s’arrêter… elle crée des monstres!«
Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir indiqué au Président des Etats-Unis qu’aucune étude n’avait pu prouver avec certitude un lien entre les jeux vidéo et un comportement borderline, mais rien à faire, notre homme est borné.
On espère donc que la dernière recherche scientifique en date, menée par les allemands de l’Institut Max Planck pour le Développement Humain, viendra lui clouer le bec une bonne fois pour toutes puisqu’elle a été menée sur l’un des jeux les plus controversés du monde (et le plus vendu aussi): Grand Theft Auto V!
En effet, les scientifiques ont formé trois groupes de personnes n’ayant jamais touché aux jeux vidéo, le premier devant jouer un mois à GTA V tandis que le second devait s’adonner aux Sims 3. Le dernier, quant à lui, ne devait rien faire de spécifique. Au bout du compte, tout ce petit monde s’est retrouvé pour passer des tests et bien entendu… on n’a noté aucune augmentation du niveau de violence chez les gamers de GTA V par rapport aux autres groupes, tandis que leur niveau d’empathie n’avait pas baissé d’un poil.
Allez hop, prend ça dans les dents cher Donald! Et la prochaine fois, au lieu de dire des conneries sur Twitter, essaie d’utiliser un peu ton cerveau et de cibler les vrais responsables, même s’ils t’ont aspergé de fric pour te faire taire… la N.R.A.!