Alors que tout le monde s’accorde à dire que c’est l’intervention de Disney, via un coup de fil de son boss à celui d’EA, qui a permis de stopper net les microtransactions dans Star Wars Battlefront 2 le jour même de sa sortie, on dirait bien que la principale partie intéressée, à savoir Lucasfilm, était au courant de tout le concept Pay-to-Win depuis belle lurette!
En effet, Douglas Reilly, le Vice-Président de la compagnie, a indiqué à nos confrères de VentureBeat:
« Nous avons des retours d’EA et ils prennent nos retours en compte également. Nous travaillons beaucoup ensemble pour comprendre comment ces systèmes (de microtransactions) fonctionnent et ce qu’ils essaient d’atteindre, comment ils touchent la marque et comment ils affectent l’expérience du consommateur. Je pense que le défi, et celui auquel tout le monde est confronté dans ce secteur, nécessite des dizaines d’ajustements, et parfois vous n’obtenez pas la bonne recette dès le premier essai, surtout une fois que vous le mettez entre les mains de centaines, joueurs. Vous continuez du coup à apprendre comment les gamers interagissent avec les choses que vous avez créées, et vous rencontrez des choses que vous devez ajuster en cours de route. C’est la malheureuse réalité de concevoir des jeux avec une composante de service live. »
Bref, Lucasfilm (et par conséquent Disney) était bien au courant du système mis en place par EA et n’a rien fait pour l’en empêcher, attendant sagement le retour des joueurs. Après tout, si c’était passé, cela aurait généré une grosse manne d’argent, et on ne serait pas surpris qu’un terme du contrat de licence verse une petite partie des bénéfices à Mickey…