Nous avions eu la puce à l’oreille en comparant les tarifs du très attendu RiME, Action-RPG poétique des studios Tequila Works, prévu pour sortir le 26 mai prochain sur PlayStation 4, Xbox One et PC, et un peu plus tard sur Switch.
En effet, le jeu coûtera la rondelette somme de 34,99 Euros sur Next-Gen et PC, tandis qu’il sera tarifé… 10 Euros de plus sur Nintendo Switch, soit 44,99€! Pour un titre qui se boucle en 8 heures à peine, avouez que l’addition est salée, non?
Questionnés par les médias, les devs avaient expliqué cette différence de prix par des coûts de production plus élevés sur la machine de Big N, et ils ne seraient apparemment pas les seuls à s’en plaindre. En effet, nos confrères d’Eurogamer ont questionné les studios qui développent des jeux multiplateformes, lesquels expliquent être pris à la gorge à cause… des cartouches de la Switch!
En effet, produire une cartouche coûte plus cher qu’un Blu-ray, et le prix incombe totalement aux éditeurs/développeurs. De plus, le tarif de la cartouche dépend de la taille de cette dernière en fonction des gammes de stockage suivantes: 1Gb, 2Gb, 4Gb, 8Gb, 16Gb et 32Gb. Plus le jeu est volumineux, plus sa cartouche coûtera cher à produire, la seule façon de diminuer les tarifs étant de réaliser beaucoup d’exemplaires, ce qui est plutôt délicat quand on est un indépendant.
Résultat des courses, à moins que les développeurs/éditeurs ne rognent sur leur budget, un même jeu coûtera toujours plus cher à produire sur Switch que sur PS4 ou Xbox One… et donc plus cher à acheter pour le consommateur.
Le must dans tout ça? Si un développeur choisit de sortir une version dématérialisée de son jeu en plus de la version cartouche, il doit s’aligner sur… le prix le plus cher! Raison pour laquelle certains studios ne balancent leur titre qu’en digital, afin de ne pas le vendre à un tarif plus haut que sur les autres supports.
Bref, si la cartouche offre de gros avantages en termes de temps de chargement, elle a un joli effet pervers sur les prix des titres que vous allez acheter… A bon entendeur!