Vendredi 13 janvier 2017, Nintendo nous a convié, en compagnie du top de la presse belge et française, à découvrir et prendre en main durant de nombreuses heures sa toute nouvelle console fraîchement présentée à l’aube : la Nintendo Switch! A peine remis de la douche froide du prix supérieur en Europe (mais la situation est revenue à la normale depuis), nous nous sommes donc rendus au Grand Palais à Paris pour tester la bête avec les titres phares du lancement. Afin d’être le plus objectif possible, nous avons ensuite attendu que les infos tombent, durant plusieurs semaines, histoire de contrebalancer nos premières impressions comme il se doit. En effet, lors de l’événement, Nintendo s’est montré plutôt évasif quant à sa communication sur certains points-clé (Puissance, place de l’OS sur le disque dur, …). Du coup, balancer des previews au même moment que le reste de la planète nous semblait légèrement contre-productif tant que l’on avait pas tous les éléments pour se faire une idée précise de ce que l’on venait de tester. Mais aujourd’hui, à une bonne semaine de la sortie, les kits presse ont été envoyés à quelques médias. Pour le nôtre, il faudra attendre la veille de la sortie, la devise « zéro concession » du site n’a peut-être pas plu à Big N, ou alors c’est le ton de nos news, qui sait (Ok, on plaisante!). C’est donc le moment idéal de voir si cette Switch est une révolution annoncée, une hype en demi-teinte ou… une amère déception!
Après un trajet en Thalys un peu chahuté suite à l’annulation de notre premier train, nous sommes arrivés aux alentours de midi au Grand Palais, en plein cœur de Paris, afin de découvrir la Nintendo Switch qui venait à peine de se présenter en streaming live au monde entier le matin même, avec une date de sortie calibrée au 3 mars 2017 et un prix de 299$, qui fut d’abord planifié à… 329€ chez nous, avant de diminuer pour atteindre enfin 299€ deux semaines plus tard.
Aussitôt annoncée, aussitôt testée en quelques sorte avec Big N, puisque des dizaines de machines nous attendaient sur des stands dédiés aux jeux du lancement de cette console de salon « hybride », mais aussi aux titres prévus pour les mois suivants.
Accueil chaleureux, espaces gaming aérés, couleurs chatoyantes et possibilité d’essayer une fois (pas deux hélas, histoire que tout le monde puisse tâter la bête) chacun des softs suivants:
- The Legend of Zelda : Breath of the Wild (Lancement)
- ARMS (Printemps)
- Mario Kart 8 Deluxe (21 avril)
- Snipper Clips « Les deux font la paire » (Lancement)
- Skylanders Imaginators (Lancement)
- Sonic Mania (Printemps)
- Just Dance 2017 (Lancement)
- Super Bomberman R (Lancement)
- Has Been Heroes (31 mars)
- Ultra Street Fighter 2 (2017)
- Fast RMX (Mars)
- Disgaea 5 Complete (Printemps)
- Splatoon 2 (Eté)
- 1-2 Switch (Lancement)
Petit bémol puisque, bien qu’annoncé sur notre petit listing fourni par Nintendo juste avant l’événement, Super Mario Odyssey n’était pas jouable. Il s’agissait simplement d’un stand permettant de se tirer en photo avec Super Mario. Dommage tant le titre a déchaîné les passions grâce à son trailer, que l’on ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous montrer juste en dessous. On vous rappelle d’ailleurs que le soft n’est prévu que pour fin 2017.
Super Mario Odyssey Trailer
Histoire d’être le plus complet possible, nous avons testé chacun des titres présentés, aussi va-t-on se faire un plaisir de vous donner nos brèves impressions sur chacun d’eaux, trailers officiels et vidéo de gameplay maison à l’appui, mais avant toute chose, place à notre feeling sur la console en elle-même, une fois les « Joy-Con » entre les mains.
Nos impressions sur le hardware (3/5)
Si nous n’avons malheureusement pas pu tester les capacités tactiles de l’écran de la Nintendo Switch étant donné les consignes très strictes que Nintendo avait donné à ses employés pour le coup (bon, on a essayé de tester un peu avec Zelda, mais la version présentée n’était pas compatible hélas), nous avons néanmoins eu la chance d’essayer la nouvelle console dans les 3 configurations qu’elle propose : « dockée » pour jouer sur la télé, en mode tablette posée et bien entendu façon « portable ».
Premièrement, chacun de ces trois procédés se révèle ergonomique et, si l’on avait très peur de la version portable de la machine à cause de sa taille et du poids que la bête semblait avoir, une fois le tout en main, c’est parfaitement jouable. Nous avons ainsi été agréablement surpris par la légèreté de la console, qui pourrait s’apparenter à une PlayStation Vita de luxe un peu plus large mais moins épaisse au niveau du feeling. Par contre, en mode « posée », la diagonale d’écran de la machine se révèle un peu cheap pour jouer confortablement assis, même de près.
Que ce soit sur Splatoon 2, Mario Kart 8 Deluxe ou encore Zelda, tout est fluide et le downgrade visuel annoncé (la résolution passant de 1080p sur votre télé à 720p sur portable) ne se fait pas sentir, notamment grâce à la taille plus réduite de votre écran. Pour être franc, sur un jeu comme Zelda, qui est en 900p sur téléviseur, on a même l’impression que le soft est plus net en mode nomade.
On ne note également aucun effet de rémanence, et la console ne chauffe pas de façon excessive. Enfin, le « clipsage » des Joy-Con directement sur l’écran est terriblement aisé grâce à deux glissières bien délimitées et un système d’ancrage aimanté qui bloque le tout de façon durable. Pas de risque de chute de l’écran alors que vous tenez vos sticks entre les mains (N’empêche, on imaginait déjà les vidéos ultra drôles des gamers tenant leur Switch à bout de bras et… bam ! L’écran qui tombe…).
Pour le reste de la console, nous n’avons malheureusement pas eu accès aux spécificités techniques telles que la puissance du microprocesseur ou sa fréquence (mais nous les avons depuis, à consulter ici). Aujourd’hui, d’où l’intérêt d’avoir attendu pour cette preview, on sait que la machine sera incapable d’afficher plus que du 1080p à 60fps et qu’elle ne disposera que de 26Gb de disque dur (32 mais l’OS en prend 6), upgradable par des cartes mémoires Micro SD, dont les officielles sont juste hors de prix. On le sait, Big N est sorti de la course à la puissance, qu’il avait toujours mené en tête auparavant, et ce depuis la fin du Gamecube et suite au succès de la Wii. Ce n’est pas la Switch qui le fera revenir dans la danse.
Notre avis sur les Joy-Con (4,5/5)
Vous l’aurez compris, le géant axe surtout sa politique sur les idées de gameplay innovantes : détection de mouvement pour la Wii, Gamepad pour la Wii U et console hybride pour la Switch. Mais ce n’est pas tout puisque le constructeur a d’autres atouts à jouer, notamment avec ses fameux Joy-Con.
On avait très peur de la taille réduite de ces manettes, mais au final nous n’avons pas éprouvé de difficultés de prise en main. Nous avons même été agréablement surpris par quelques ingénieuses trouvailles, comme la présence de boutons SL et SR sur le dessus de chaque Joy-Con, qui apparaissent uniquement quand vous séparez les contrôleurs de l’écran de la Switch.
De fait, chaque Joy-Con peut véritablement être utilisé comme une manette séparée, avec quasiment autant de boutons que les deux Joy-Con réunis. Quand on voit, qui plus est, la technologie embarquée avec gyroscope, accéléromètre, bouton share, vibrations HD (bluffantes de réalisme) et même carrément une caméra infrarouge à détection de mouvements, on comprend que le prix d’un Joy-Con seul soit relativement élevé (50€ environ).
Quelques bémols néanmoins:
- les touches sont vraiment petites et les gamers aux « gros doigts » risquent d’être un peu décontenancés, surtout pour les titres multis comme Bomberman R qui vous demandent de ne tenir qu’un seul Joy-Con.
- il n’y a aucune croix de direction, elle est remplacée par un lot de 4 boutons. Certes, c’est logique vu la séparation des Joy-Con en deux manettes distinctes, mais jouer à Bomberman (encore lui) au stick est vraiment frustrant.
- les gâchettes ZL et ZR sont beaucoup moins profondes que la concurrence. On a déjà peur pour le dosage de vitesse sur les jeux de course (les vrais simus, pas du Mario Kart).
- Si les boutons classiques sont petits, les touches – et + (ex-Select et Start) sont carrément lilliputiennes… le passage dans les menus ingame pourrait en être impacté, mais il s’agit sans doute d’un coup de main à prendre.
En règle générale, nous n’avons néanmoins jamais subis de désagréments à l’utilisation des Joy-Con, et avons été littéralement soufflés par ces fameuses vibrations HD, redoutables de précision. Dommage que le seul gros titre du lancement, Zelda, ne les utilise pas (via un update ultérieur, qui sait).
Bref, les Joy-Con sont autrement plus réussis que le Wii U Gamepad, peu maniable et bien trop gros. Ici c’est même l’inverse avec une taille un chouïa petite, mais une prise en main vraiment top au final et pas mal de possibilités de jeu pour peu que les développeurs s’en donnent les moyens. Un fort potentiel donc!
Joy-Con Screens
Nos impressions sur les jeux (avec Note d’envie)
Vu la quantité de jeux que nous avons pu tester mais aussi le fait qu’il n’était possible que de jouer une seule fois par titre sur un laps variant de 5 à 10min, impossible pour nous de vous faire une preview séparée par soft. Nous allons donc nous lancer dans nos impressions rapides à chaud, avec une note d’attente pour chaque jeu, en espérant avoir l’occasion d’essayer le tout de façon plus approfondie dès que Nintendo nous aura envoyé notre console (la veille de la sortie, on vous le redit).
The Legend of Zelda : Breath of the Wild (5/5)
S’il ne fallait retenir qu’un seul jeu phare du lancement de la Switch, ce serait celui-là! Ce Zelda Breath of the Wild amène enfin la franchise sur le territoire des jeux d’action-aventure nouvelle génération. Liberté d’action et de déplacement sans pareille, aspect survival avec barre d’endurance et conditions climatiques, open world gigantesque, crafting et nouveaux mouvements en pagaille comme l’escalade, autant dire que Nintendo n’a pas fait les choses à moitié, au risque de prendre à contre-pied les fans purs et durs de la saga habitués à une routine tranquille depuis Ocarina of Time.
Cependant, si ces vingts minutes de jeu en la charmante compagnie d’Aude, notre hôtesse Nintendo préférée, se sont avérées plus que convaincantes aussi bien sur l’écran HD qu’en mode portable, on notera un bémol: la réalisation graphique du soft sent la Wii U à plein nez! 900p et aliasing au programme, aucune gestion des vibrations HD ni de l’écran tactile… seul le framerate ultra fluide et les effets de lumière permettent de dire que l’on est sur Switch. D’ailleurs, cette résolution sous la barre des 1080p a un effet étonnant, puisque le jeu est plus beau sur l’écran portable (qui ne peut afficher que du 720p) que sur la télé.
Quoiqu’il en soit, ce Zelda envoie du lourd, et notre degré d’impatience est à son paroxysme!
ARMS (4/5)
Sorti de nulle part, on a d’abord vu ARMS comme une suite non assumée de Punch-Out, mais il se révèle être clairement différent puisque, s’il s’agit toujours de combat à base de poings sur un ring, la gestion de l’espace est primordiale. Armé de vos deux Joy-Con, chacun symbolisant un bras, vous allez devoir mimer les coups directs, uppercuts et frappes avec effet pour voir vos bras s’allonger vers l’ennemi en fonction des « armes » choisies. Cela va du gant de boxe à la scie circulaire en passant par le missile, et chaque gestion physique est propre à l’équipement choisi. Le titre incorpore également une garde, une esquive et un coup spécial dantesque pour un plaisir de jeu immédiat et un contrôle de mouvement naturel. Reste à voir la durée de vie de l’ensemble, le titre risquant de pêcher par l’obligation d’avoir un deuxième set de Joy-Con complet (gauche-droite) pour jouer à plusieurs en local (on peut le faire sans, mais ce n’est pas maniable pour un sou).
Fun d’entrée de jeu, bien réalisé et dotés de personnages charismatiques, on doute néanmoins un peu du statut de « jeu complet » de ARMS… mais nous n’en savons pas encore assez dessus pour pouvoir diminuer la note en ce sens.
Mario Kart 8 Deluxe (5/5)
Autre tête de liste des gros jeux de la Nintendo Switch, la version boostée de Mario Kart 8 débarquera un peu après le lancement, auréolé de nouveaux personnages (dont l’équipe de Splatoon) et surtout d’un mode Battle qui nous a valu de franches parties de rigolade à crever les ballons adverses. On regrettera par contre l’absence totale de nouveaux circuits, mais le plaisir est au rendez-vous et graphiquement c’est aussi bon que la version Wii U (encore heureux) mais c’est en plus transportable partout, la prise en main façon nomade étant extrêmement aisée pour le coup.
Snipper Clips « Les deux font la paire » (3/5)
Véritable OVNI du catalogue Switch, Snipper Clips a tout du petit jeu indé terriblement prenant, mais sera quand même vendu pour un bon 20€ au lancement de la machine. Le concept est simple: à deux (ou en solo via les deux Joy-Con), vous dirigez chacun un petit être de papier capable de découper son congénère en fonction de leur zone d’impact. Le tout doit vous servir à résoudre de sympathiques puzzles. C’est bien fendard, mais à petit prix bien sûr.
Skylanders Imaginators (3/5)
On a déjà testé le dernier-né de la saga Skylanders dans nos colonnes et ne l’avons que moyennement apprécié (confer notre test et notre vidéo-test en cliquant ici). Sur Switch, on nous annonce la possibilité de sauvegarder chacun de ses héros dans une bibliothèque digitale pour ne pas avoir à ressortir les statuettes à chaque fois, mais il vous sera impossible d’utiliser les pièges et les véhicules des jeux antérieurs, contrairement aux versions PS4 et Xbox One.
Sonic Mania (2,5/5)
Si le côté revival old-school de Sonic Mania est vraiment plaisant, il ne tire absolument pas partie des possibilités de la Switch. Aucune fonction tactile, pas de vibration HD (du moins sur notre version présentée), rien qui ne le différencie vraiment des versions Next-Gen… Dommage.
Just Dance 2017 (2/5)
Balancer avec quatre mois de retard un jeu sorti en fin d’année dernière, ça sent l’argent facile pour Ubisoft, d’autant que la détection de mouvement n’apporte rien de vraiment nouveau à la version de base, le titre étant vraiment très permissif en règle générale. Néanmoins, si vous n’avez pas craqué pour le soft sur un autre support, cette version pourra vous satisfaire, mais on attendait vraiment des exclus de la part d’Ubi… pour le coup, on est profondément déçu.
Super Bomberman R (2/5)
Super Bomberman R doit signer le grand retour de notre poseur de bombes (mais pas terroriste) préféré avec une pléthore de nouveaux niveaux, un mode solo scénarisé et une réalisation très sympathique dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Le titre se veut être un hommage au Bomberman de la Super Nes, mais deux choses nous chiffonnent: la maniabilité au stick, vraiment peu précise, et… le prix! En effet, le titre sera monnayé à 30 Euros, ce qui nous semble tout bonnement scandaleux.
Has Been Heroes (4/5)
Très bonne surprise indé, ce Has Been Heroes pourrait s’apparenter à un RPG Dark Fantasy (pour l’ambiance) mixé à un Tower Defense inversé façon Plants Versus Zombies. En gros, vous devez protéger deux soeurs, princesses de leur état, en attaquant les armées ennemies qui vous font face grâce à vos guerriers, chacun ayant une classe bien définie et des coups spéciaux propres. Chaque touche est assignée à l’un de vos héros et vous pouvez les faire changer de ligne via un mouvement du Joy-Con, sur pas moins de trois plans distincts. Après, le reste n’est que maximisation des combos entre vos combattants et rapidité de décision. A noter qu’il offre les fameuses vibrations HD, terriblement jouissives pour mesurer l’intensité de vos enchaînements.
Ultra Street Fighter 2 (0,5/5)
Alors là, il faudra qu’on m’explique le délire. Déjà que Bomberman revient, mais Street Fighter 2! A l’époque de la 3DS, Capcom avait lancé en même temps que la machine son Street Fighter IV qui en avait bluffé plus d’un… et là, ils ne trouvent rien de mieux, alors que le V est superbe mais peine à faire du chiffre, de nous ressortir le bon vieux SF2! Alors ok, c’est la version Ultra avec plein de persos additionnels dont les deux petits nouveaux Evil Ryu et Violent Ken, mais ça sent le gros « foutage de gueule » (on ne trouve pas de mots plus soft). Seul mode qui pourrait valoir le détour: le Hadouken qui vous place dans la peau de Ryu, à la première personne, pendant que vous décimez les armées de Mister Bison à grands coups de boules de feu et de détection de mouvement… mais c’est sacrément moche.
Fast RMX (4,5/5)
Allez, on va être franc, quand on a vu Fast RMX sur Switch pour la première fois, on s’est dit: « Ils nous avaient caché qu’il y aurait F-Zero au lancement?!« . Et puis on s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un jeu tiers, mais quel jeu! Fluide en diable, extrêmement beau et véloce à souhait, le titre mérite assurément le coup d’oeil pour ses sensations de vitesse grisantes et son univers terriblement immersif. On en redemande!
Disgaea 5 Complete (3,5/5)
Disgaea 5 Complete a soufflé le chaud et le froid dans notre coeur de gamer. Si l’on est content de retrouver un Tactical-RPG plus que solide sur la Switch dans ses premiers mois de lancement, les Joy-Con ne sont pas excessivement pratiques pour voyager dans les menus, et il s’agit surtout d’un portage et non d’un nouveau soft. De plus, l’école Disgaea a autant d’amoureux que de détracteurs, et on imagine mal un fan qui n’ait pas déjà acquis le titre sur PS4, par exemple. Pour du vrai Tactical inédit, il faudra attendre Fire Emblem, mais en attendant, ce Disgaea 5 fera l’affaire, d’autant que graphiquement on ne note aucune différence avec la version PS4.
Splatoon 2 (3/5)
Censé être le jeu de tir coopératif/compétitif par excellence de la Nintendo Switch, Splatoon 2 nous a moyennement emballé pour la bonne et simple raison que la claque visuelle n’est pas là, et que les nouveautés sont plutôt chiches pour l’instant (une arme en plus, deux persos additionnels) et que ça ressemble violemment à un Splatoon 1.5. Par contre, la jouabilité sur l’écran de la Switch est juste parfaite, à l’inverse du jeu sur écran de télé, moins maniable qu’espéré en mode gyroscopique.
1-2 Switch (2,5/5)
Nous n’avons pu essayer que 6 jeux parmi les 23 proposés au final pas 1-2 Switch, cette compilation d’expériences de gameplay rapides, à la façon d’un Wario Ware ou d’un Wii Sports, censée nous montrer toutes les subtilités offertes par la console en terme de maniement. Au menu: déverrouillage de coffre avec la sensibilité du gyroscope, prise de poses improbables avec la détection de mouvement, duel de flingues au Far-West, entraînement au sabre de samouraï, simulation de traite des vaches (véridique… et on n’a pas l’air con tiens!) et Ball Count, sans doute le plus impressionnant de tous. En effet, ce dernier vous demande de compter, en posant votre Joy-Con dans le paume de votre main, combien il contient de billes fictives. A ce titre, les vibrations HD sont incroyables et on a vraiment la sensation que des billes se baladent dans votre manette.
Hélas, si les mini-jeux sont marrants, leur nombre est un peu trop limité et on aurait adoré que 1-2 Switch soit livré avec la console et pas vendu séparément, d’où la note.
Verdict sans concessions
Alors, cette Nintendo Switch nous a-t-elle emballés comme jamais? Soyons honnête: bien que son côté radicalement différent de la concurrence soit rafraîchissant, pas vraiment. En effet, si nous sommes impatients de découvrir les nouvelles façons de jouer promises par Nintendo, comme ce fut le cas pour la Wii U à l’époque, on a l’impression que le constructeur reproduit exactement les mêmes erreurs que pour la dernière citée: capacités techniques largement en-dessous de la concurrence, prix élevé comparé aux autres consoles de salon sur le marché, line-up très faible même dans les mois à venir et surtout… un concept qui pour le moment ne nous semble pas révolutionnaire.
Alors oui, pouvoir emporter sa console partout est très sympa, mais l’impact n’est pas aussi fort que lorsque Nintendo a débarqué avec sa Wii sous le coude pour la toute première fois et nous a montré la magie de la détection de mouvement en faisant une simple partie de tennis! Ça a l’air tout con à présent, mais à l’époque la hype était énorme et l’idée tout bonnement géniale! Le succès fut bien entendu au rendez-vous avec 100 millions de consoles vendues, mais cette Switch ne nous « parle » pas autant.
On espère néanmoins que Big N revienne sur le premier plan de la scène vidéoludique tant il a su nous faire rêver par le passé, et puis la Switch a quelques arguments qui pourraient séduire de nombreux gamers, comme un Zelda Open World vraiment novateur, un Mario Odyssey qui sent bon le « Galaxy » et un Xenoblade Chronicles 2 qui risque bien de devenir culte dès sa sortie à la mi-2018. Rien que pour ça, on a envie de l’aimer, la petite dernière de Big N! Allez Nintendo, on croit en toi, prouve-nous qu’on a eu raison de l’espérer, ta Switch!
En attendant d’enfin pouvoir y jouer quand notre kit presse arrivera, on tenait également remercier Nintendo pour cet événement qui, de mémoire de gamer, est sans doute le meilleur auquel nous ayons participé!
Note N-Gamz pour l’Event: 5/5
Note Preview N-Gamz pour la Nintendo Switch: 3,5/5
Nintendo Switch: Suite des Photos de l’événement