En cette semaine placée sous le signe de l’amour et des petits angelots voletant fesses nues partout, nous étions invités à venir poser une main légère et délicate sur Titanfall dans les locaux parisiens de Microsoft. Entourés par le staff d’Electronic Arts et des membres du studio Respawn Entertainment, les journalistes étaient conviés à découvrir deux maps multijoueurs ainsi que différents modes de jeux. Retour sur une première expérience de ce FPS prometteur.
Des titans et des noobs
Pour ceux qui ne savent pas trop comment se passent les évènements presse pour les professionnels du jeu vidéo, il faut avouer que parfois, les studios servent beaucoup de beaux discours, à grand coup de « amazing », de « great game » etc. pour une démonstration courte voire quasi-inexistante du jeu. Venir pour juste un trailer qui sortira sur Youtube le lendemain ? Oui, ça arrive et plus souvent qu’on le croit. Ici, EA et Microsoft l’ont joué simple, accessible, smart : petite présentation par l’équipe de Respawn des maps disponibles, des features que nous allons découvrir et allez jouer les cocos. On nous propose alors une session de jeu de plus ou moins 2h, sur PC ou Xbox One. Dans le cas présent, il faut savoir que votre humble rédactrice est une sacrée noob du FPS. Et pas du tout débrouillarde sur PC… le choix de la petite nouvelle de Microsoft se fait alors naturellement. Des producteurs du jeu sont là, discutent des features, aident un peu sur le jeu (se moquent un peu de mes skills inexistants…) bref, une bonne ambiance et surtout une vraie disponibilité de la part de l’équipe de Respawn.
Your titan will be ready in 2 minutes
Concernant le jeu, on ne va pas trop vous donner de détail car à la rédaction, on vous prépare une belle preview suite à la bêta fermée (si ça c’est pas de l’amour !). Pour l’instant, on abordera surtout le ressenti vis-à-vis de ce « Call of Duty à la sauce gros robot ». Annoncé à l’E3 dernier, Titanfall avait tout pour être séduisant et pour nous promettre de bonnes heures de jeu. Pari tenu ? En tout cas, les 2h de prise en main sont passées à une vitesse folle. On a d’abord pu s’essayer sur un mode d’entraînement afin de pouvoir maîtriser son pilote et surtout… son titan. Et avouez que c’est ce qui nous intéresse le plus, le mastodonte en ferraille ! Le tutoriel est clair, précis, très utile et permet de se faire la main… surtout quand on a jamais joué à ce genre de jeu (gardez vos cailloux, il faut bien commencer quelque part).
« Oh, je suis encore mort ! »
Commence alors la session multijoueurs où seront proposés plusieurs modes : une capture de drapeaux, un deathmatch sans respawn entre titans et un affrontement habituel chronométré entre deux équipes. Le jeu se veut fluide, la transition pilote/titan se goupille efficacement et les différentes stratégies qui se créent alors sont intéressantes. Pour cette démo, le leveling se fait rapidement afin de permettre aux testeurs du jour de débloquer de nouvelles armes, nouveaux titans mais aussi des avatars à personnaliser (et petit point positif : il est tout à fait possible de jouer une femme à chaque fois). On regrette un peu de n’avoir pu explorer que deux maps par contre. Petit chagrin à noter sur la réalisation. Oui, le jeu est chiadé au possible, très beau avec de belles textures… mais les bugs de collision et les éléments qui popent, sur un jeu next-gen MOUAIS BOF. On peut imaginer que la version commerciale n’aura peut-être pas ce genre de défauts, mais comme première approche, il y a mieux. Aussi, l’installation plaçait le testeur très proche de l’écran (très large) et ne facilitait pas l’appréciation correcte des éléments à l’écran. On reviendra sur l’IA entre autres dans notre preview post-bêta.
Pour conclure, on peut dire que Titanfall ne semble pas révolutionner le genre du FPS mais reste fidèle à ce qui a été annoncé : de la bonne baston CoD-like avec de gros mechas imposants comme on les aime. A voir si le jeu tient la route sur plus de deux heures.