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31 octobre 2013

Gamescom 2013: Preview de Contrast

On ne pouvait décemment pas passer à côté de Contrast lors de cette Gamescom 2013 ! Elu meilleur jeu de plateformes de l’E3 en mai dernier, le soft développé par Compulsion, une petite équipe de huit personnes, a d’emblée impressionné par son esthétique proche des films noirs, son gameplay envoûtant, et sa bande-son jazzy. L’occasion nous a été donnée de tester le jeu, manette en main, en compagnie d’un développeur. Et croyez-nous, Contrast promet beaucoup !

Contrast est l’exemple même du jeu sorti de nulle part, qui crée une irrésistible envie de mettre la main dessus avant tout le monde. Partant d’un concept simple : un jeu de plateformes où votre héroïne peut passer allègrement d’un gameplay 3D à des phases 2D en switchant à son gré entre le monde réel et celui des ombres, les petits gars de chez Compulsion ont décidé de nous éblouir en optant pour un univers encore trop peu employé dans le jeu vidéo : le film noir des années 20. Et le résultat ne s’est pas fait attendre, tant Contrast a séduit les testeurs qui ont pu le voir tourner. A nous de nous faire notre avis à présent !

Une aventure toute en… contraste!

D’emblée, notre sympathique hôte de chez Compulsion nous explique le pitch scénaristique du soft. Didi, une petite fille des 20’s, tente de comprendre ce qui est arrivé entre Johnny, son cher papa organisateur d’un cirque en ville, et sa tendre maman, chanteuse de jazz. Pour ce faire, elle va demander de l’aide à Dawn, son amie imaginaire et accessoirement pin-up au regard envoûtant. Grâce aux capacités acrobatiques de Dawn et à son pouvoir de switch parmi les ombres, la jeune demoiselle parviendra à remettre de l’ordre dans les évènements tragiques qui semblent être arrivés à sa famille, tout en empêchant le cirque de sombrer et d’entraîner son père dans les dettes et la tourmente. Le tout devrait se dérouler en trois actes pour 4 à 5 heures de durée de vie, et la majorité du scénario sera révélée au travers d’ombres, avec la perspective de Didi, forcément enfantine, histoire d’atténuer toute violence.

Casque audio vissé sur la tête pour profiter pleinement de l’ambiance jazzy et manette XBox 360 en main, on lance la preview, qui se déroule à peine 5 minutes après le début du soft. On incarne Dawn dans une sombre ruelle modélisée en 3D. A peine avons-nous fait une centaine de mètres que déjà, le premier obstacle apparaît sous la forme d’un balcon inaccessible. Pas de panique : Didi dévie le rayon lumineux d’un réverbère pour agrandir l’ombre des poubelles environnantes, qui se répercute directement sur le mur adjacent au balcon. Par simple pression d’une touche, on fait passer Dawn sur le plan 2D de l’édifice, se servant de l’ombre portée comme d’un chemin pour atteindre le haut de l’immeuble et se rematérialiser en 3D sur notre objectif. Le tout est fluide, même si les animations sont un peu raides (un seul animateur travaille sur le jeu), les éclairages dynamiques sont somptueux, et la maniabilité répond au doigt et à l’œil et étonne par sa simplicité. On commence à être conquis, et ce n’est pas fini !

Un jeu de plateforme au concept original

On embraie ensuite avec une petite énigme pour récupérer un orbe lumineux, dont on ignore pour le moment l’utilité. Encore une fois, le tout est situé en hauteur, et il faut utiliser l’ombre d’un vélo retourné pour avoir accès au précieux sésame. Petit bémol concernant certains passages vous obligeant à passer très rapidement du monde des ombres au monde réel et vice-versa : en effet, il arrive fréquemment, lorsque Dawn se désolidarise d’un mur alors qu’elle était sur un plan 2D, qu’elle s’écarte de lui par l’effet de la maniabilité 3D, et ne puisse dès lors pas se réincruster en ombre dessus. Illustration : deux habitations sont séparées par une allée, mais une ombre complète de plate-forme est projetée dessus, se « cassant » logiquement au niveau de ladite allée… Et bien essayez de sauter, en 2D, d’une maison à l’autre… galère ! Espérons que ce souci soit réglé dans la version définitive.

Si l’univers des ombres est habillement travaillé avec ses teintes bleutées et son gameplay de profil, il en est de même pour le monde 3D qui, bien que modélisé assez simplement, offre des effets de lumière saisissants, tout comme le rendu des flaques dans la sombre ruelle, ou les morceaux de planètes volant au fond du décor. Quoi ? Des bouts de planète ?! Et oui, la vision que Didi a de tout ce qui l’entoure est toujours ancrée dans un imaginaire enfantin, condition sine qua non pour que Dawn puisse exister. La réalité est donc altérée par un petit côté surnaturel, poétique et magique qui ne peut qu’attirer le regard.

Les ombres sont utilisées pour révéler le terrible passé de Didi

On continue cette preview en entrant dans le Ghost Note, le bar où la mère de Didi avait l’habitude de chanter. Après un petit puzzle à base de projecteurs vous demandant de révéler une à une les ombres d’un groupe musical, la jeune fille assiste, toujours en ombres, à une représentation de sa maman, qui a de quoi laisser bouche bée n’importe quel mélomane. Et pour cause : Laura Ellis, célèbre artiste, a participé à l’enregistrement des voix, tandis qu’un groupe de jazz célèbre de Montreal a mis en musique le soft. Contrast, un voyage aussi bien visuel qu’auditif ? Ca se pourrait. 

Juste après le concert, Didi se voit confrontée à une dispute entre Johnny et son épouse, avant de se retrouver sur la place de la ville, sorte de hub menant directement aux différents niveaux du soft comme les bois, le cirque ou… un bateau pirate (Crochet, es-tu là ?). On se retrouve à nouveau à faire mumuse avec des sources de lumière puisque Dawn actionne un carrousel sur lequel Didi s’empresse de monter. Place à une nouvelle séquence de plateforme qui s’avère bien plus fastidieuse cette fois, les ombres des chevaux de bois sont parasitées par celles d’un réverbère posé là par un hargneux game designer ! L’occasion d’utiliser un pouvoir de la jolie pin-up que vous incarnez et qui vous permet de passer d’une ombre à l’autre en vous désolidarisant une seconde du mur. Pas évident à maîtriser, croyez-moi. Plus dur encore, le fait de devoir se caler parfaitement, en 3D, pour un saut sur une affiche de pub trois mètres plus loin, et de fusionner avec elle, en 2D, histoire de ne pas s’écraser lamentablement au sol. Même si Contrast peut s’avérer court, son gameplay sera réellement exigeant. Fort heureusement, Didi vous donnera souvent un coup de pouce, et notamment dans cette séquence où, sentant votre désarroi, elle tient devant elle un bâton qui vous servira de plateforme en mode ombre. 

Le monde des ombres révèle bien des surprises

La présentation continue par l’activation d’une boule lumineuse sur le toit du carrousel, et l’apparition de formes toutes plus mignonnes les unes que les autres sur les murs environnants (fusée, étoile, …), le tout se concluant finalement avec une séquence assez intéressante, puisque Dawn participe, en 2D, à une phase de scénario en ombres portées, et doit anticiper les mouvements des protagonistes (lever la jambe, ramasser une cigarette, etc…) pour passer d’un côté à l’autre d’une façade de maison. Impressionnant.

Poétique à l’extrême, doté d’excellents effets de lumière, d’un gameplay qui s’annonce travaillé (même si certains soucis de maniabilité sont à corriger) et d’une ambiance absolument incroyable, Contrast mérite clairement le détour. On aurait aimé des animations un peu plus crédibles, c’est un fait, et une durée de vie à l’avenant, mais on ne peut qu’être séduit de l’univers inventé par Compulsion, qui devrait à coup sûr nous réserver de très belles surprises à l’avenir. 

Contrast est prévu sur Xbox 360, PS3 et PC pour le 15 novembre prochain, et sur PS4 à une date encore inconnue à l’heure actuelle, pour le prix de 15 Euros, en téléchargement. A noter qu’une édition collector débarquera en Europe, comprenant un digital artbook et la bande-son du soft, de même qu’une édition sur support physique exclusive ! A suivre de très près ! On vous laisse avec le trailer présentant les coulisses du jeu, mes impressions et une courte séquence de présentation prise lors dela Gamescom, alors que votre humble serviteur était lead testeur du soft pour ses très chers collègues de la presse vidéoludique, rien que ça !

Note Preview N-Gamz: 4,5/5

Gameplay commenté par Compulsion


 

Mes impressions


 
Les coulisses du jeu



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!




 
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