Review

Unicorn Overlord n’est autre que le dernier jeu vidéo de Vanillaware, un studio qui n’a assurément plus rien à prouver tant il nous envoie de la qualité depuis de nombreuses années avec des softs qui ont su marquer le paysage vidéoludique tels que Muramasa, Odin Sphère, Dragon’s Crown ou encore plus récemment l’incroyable 13 Sentinels : Aegis Rim. En ce premier trimestre 2024 déjà bien chargé en sorties, ces développeurs de talent nous reviennent donc avec un RPG Tactique enveloppé dans beaucoup d’amour et doté d’une esthétique toujours aussi folle, le tout sur Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5 et Xbox Series. Vous voilà désireux d’en savoir plus ? Parfait : votre Lady préférée est là pour vous emmener dans les contrées de Fevrith !

Il y a fort longtemps, dans un royaume fort lointain…

« Reprenez le Royaume dérobé à votre mère ! »

Fevrith était autrefois un monde où régnait paix et alliance, du moins jusqu’à ce que Glavius se la joue envahisseur bête et méchant, en quête de pouvoir et de domination, laissant des traînées de sang derrière son sillage. De quoi obliger la reine du Royaume de Cornia à se sacrifier pour laisser à son plus fidèle chevalier le temps de mettre son fils, Alain, à l’abri du danger. Les années ont passé et Glavius fait aujourd’hui régner la terreur tandis que ce cher Alain est désormais grand pour avoir envie d’assouvir son désir de vengeance et de restaurer la paix sur les terres de sa défunte mère.

Vous l’aurez compris, dans Unicorn Overlord, vous incarnez Alain et vous allez devoir partir en quête d’alliés afin de fonder une armée qui pourra venir à bout de celle de notre bad guy en armure, le tout dans le but de délivrer les diverses contrées de l’influence sombre de ce dernier. Entre choix moraux, relations complexes et batailles rangées, le jeu nous propulse dans un monde complexe et fantastiquement bien raconté autant au travers de ses grandes lignes que de ses plus petites missions, ses scènettes entre protagonistes ou encore ses dialogues tout simples que l’on peut avoir avec les PNJ qui peuplent les décors que l’on parcourt.

« La Direction Artistique est sublime »

Les environnement sont d’ailleurs sublimes et le titre nous propose tantôt d’évoluer en HD2D à la façon d’un Octopath traveler, tantôt de retrouver le style visuellement si particulier made in Vanillaware lors des combats et des dialogues. A cela s’ajoute un level design malin qui nous pousse à revenir dans les villes et villages déjà traversés, autrement dit il faut progresser pour mieux revenir sur nos pas, sans jamais se lasser. Unicorn Overlord nous livre en prime une bande-son génialissime qui flatte nos tympans, avec également un doublage très qualitatif et un soft intégralement disponible en français dans le texte. Bref, les développeurs nous envoient une fois de plus tout ce qu’ils ont sous le capot pour nous emmener dans une aventure que l’on va chérir de longues années durant !

Parlons peu, parlons bien, parlons… bagarre !

« Une grande stratégie avant de se lancer en combat »

Au premier abord, j’ai été assez perturbée par la grande passivité des combats de ce Unicorn Overorld, qui se font de manière automatique. Mais tout le gameplay tourne en fait autour de la stratégie qui règne derrière vos unités. Il va donc falloir les améliorer, leur permettre d’être en plus grand nombre que votre opposant ou encore choisir leur emplacement afin d’optimiser leur attaque ou leur défense. En clair, c’est hyper complexe et complet tout en étant très intuitif et facile à prendre en main. On débloque, au fil de notre progression, de nouvelles classes. On ne se mange pas un maxi tuto indigeste et on absorbe les données au fil du jeu. C’est malin et hautement appréciable.

Le soft nous propose différents modes de difficultés allant du plus simple, pour profiter pleinement de l’histoire sans rencontrer trop de résistance, à quelque chose de bien plus méchant qui conviendra aux gamers les plus stratèges. C’est bien dosé, jamais frustrant, et j’ai beau chercher des points noirs au titre… impossible à trouver, sauf peut-être cette impression de passivité lors des affrontements malgré sans doute l’une des plus grandes richesses possibles dans les combinaisons de compétences et de classes qu’il m’ait été donné de voir dans un jeu de ce genre.

« Dommage d’être aussi passif durant les rixes »

Cette impression de passivité est sûrement renforcée par le fait qu’on l’on connaît l’issue du combat avant même de se lancer dedans, ce qui permettra parfois de switcher avec une autre team présente pas loin et qui pourra prendre l’avantage sur l’ennemi. Cela fait perdre un peu de piment au soft sur l’instant T mais quand on prend conscience de tous les éléments qui ont une incidence sur d’autres lors de la formation de nos unités, cela reste impressionnant.

Ajoutons enfin une exploration des plus agréables, des villes et villages à sauver puis restaurer via des livraisons à effectuer, des pauses repas avec des illustrations de nourritures toujours plus alléchantes dont seul le studio a le secret et on obtient une aventure qui va nous coller à la peau pour une très grosse quarantaine d’heures. Pour les plus téméraires, il y a même un Colisée afin de vous proposer d’affronter des armées ennemies gérées par l’I.A. ou carrément d’autres joueurs. Ultra complet donc !

Unicorn Overlord : Trailer

Note N-Gamz : 18/20

Vanillaware nous en met une fois de plus plein la vue et parvient à conserver sa marque de fabrique avec une direction artistique à couper le souffle tout en réussissant à innover, nous surprendre et nous toucher derrière un scénario superbement construit et des personnages aux caractères bien trempés, le tout au travers d’un gameplay complet et des plus intriguants, qui sait se montrer à la fois complexe en profondeur, accessible pour tout bon gamer et facilement compréhensible. Une prouesse qui pourrait permettre aux joueurs peu enclins aux T-RPG de franchir le pas plus aisément et assurément une nouvelle perle pour ce studio qui ne cesse de nous offrir des bombes vidéoludiques depuis plus de vingt ans !



About the Author

LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !