Review

Depuis l’avènement des titres That Game Company comme Flow ou surtout l’incroyable Journey, les jeux à tendance dépaysante et originale ont la côte sur le PSN. Surfant sur cette vague qui permet à des développeurs plus modestes de sortir des sentiers battus et de se faire un nom, Giant Sparrow tente de nous séduire avec un concept jamais vu : Découvrir votre niveau au fur et à mesure, grâce à des boules de peintures ! Rejoignez le jeune Monroe à la recherche du Cygne inachevé dans un voyage initiatico/poétique qui ne devrait pas vous laisser insensible !

Le test vidéo

Réalisation: 14/20

Graphiquement, le soft peut paraître simple, avec ses textures pleines et ses décors épurés. Néanmoins, on ne peut nier une certaine patte graphique qui enchante le joueur. D’un labyrinthe immense à une mer déchaînée en passant par une forêt lugubre, le ton est à la rêverie et aux visions qui s’impriment dans la rétine. Attention, c’est bien moins inoubliable qu’un Journey, mais ça reste néanmoins original dans son approche visuelle. L’animation est fluide et les rares effets de lumière ne dénotent pas avec le reste.

Gameplay/Scénario: 15/20

Le gameplay est ultra simpliste. Une touche pour sauter et une pour jeter des boules de peinture aux effets tous plus différents les uns des autres. De celle qui va vous révéler petit à petit votre environnement à celle qui illumine la zone de jeu, en passant par le jet de peinture dopé aux OGM pour faire pousser des plantes, voire même la boule qui permet de créer tous types de plateformes, chaque niveau apporte son lot de nouveautés, de sorte que ce voyage initiatique ne lasse jamais. Le scénario, quant à lui, contient sa part de mystère et de symbolisme dans l’histoire de ce Roi déchu, d’un cigne disparu, et d’un jeu orphelin qui tente de noyer le chagrin de la perte de sa mère. Un peu de rêverie dans ce monde de brute…moi je dis oui.

Bande-Son: 14/20

Les musiques sont discrètes, parfois mêmes aériennes, mais toujours dans le ton. Les bruitages sont peu nombreux mais réussis. Quant au doublage, seule une voix off très douce vient narrer vos pérégrinations, un peu à la façon d’une mère qui vous lirait une histoire avant de vous endormir…symbolisme quand tu nous tiens.

Durée de vie: 10/20

Le soft se rushe en moins de trois heures, offrant sa dose de poésie et d’images qui restent en tête. Une légère replay value est ajoutée par la présence de ballons à dénicher dans les niveaux afin de débloquer des bonus, et notamment les deux dernières sections du jeu menant à la fin. Hélas, la recherche vous prendre à tout casse deux bonnes heures, et le soft étant vendu au prix fort lors de sa sortie, soit 12,99€, autant dire que l’addition est salée pour un titre qui n’a pas l’étoffe d’un Journey.

Note Globale N-Gamz.com: 14/20

The Unfinished Swan aurait pu être un hit au même titre que les jeux made in That Game Company. Partant d’une idée révolutionnaire et offrant un voyage onirique totalement dépaysant. Le soft pêche par un aspect visuel moins envoûtant qu’un Journey et surtout un prix à la sortie (12,99€) clairement prohibitif au vu de sa durée de vie. Moitié moins cher, vous pouvez vous ruer dessus.



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!