Review

Devil May Cry 5 Special Edition est un beat’em up développé par Capcom pour consoles Next-Gen ! Version remasterisée de l’incroyable Devil May Cry 5 sorti l’année dernière, cette « Edition Spéciale » comprend bien entendu le jeu de base mais également de sympathiques nouveautés comme un mode Chevalier Sombre Légendaire qui amène une pléthore d’ennemis en combat, la possibilité d’incarner Vergil en mode histoire ainsi que des options graphiques apportant, au choix, 4K, Ray-Tracing, 30, 60 voire même… 120fps ! De quoi renouer avec cet opus qui était déjà un must à son lancement sur ce qu’il faut désormais appeler « Old Gen » ? La réponse dans notre vidéo-test complet bourré de combos en tous sens !

Le Vidéo-Test par Neoanderson

Réalisation: 19,5/20

Le RE Engine nous a déjà prouvé de quoi il était capable avec le très beau Resident Evil 7 et l’envoûtant Resident Evil 2 Remake, mais ce Devil May Cry 5 Special Edition pousse encore la barre plus loin puisqu’il est le premier soft utilisant ce moteur sur Next-Gen, s’offrant le luxe d’une pléthore d’options allant de la 4K au Ray-Tracing en passant par un framerate allant de 30 à 120fps en fonction de vos choix. La modélisation des visages de vos héros est criante de réalisme, les courbes du trio de demoiselles bien badass sont affriolantes en diable, les effets de lumière flattent la rétine comme jamais et les différents niveaux sont extrêmement détaillés. On se prend une claque visuelle de chaque instant et la violence graphique des affrontements est sublimée par une pléthore d’effets spéciaux et de cool attitude en tous sens, sans jamais gêner la lisibilité de l’action. Trois bémols cependant: une redondance des environnements dans la seconde moitié du soft qui a tendance à lasser un peu, une caméra qui a parfois un peu de mal à suivre durant les phases d’exploration et quelques chutes de framerate en mode 4K si on active le Ray-Tracing.

Gameplay/Scénario: 18,5/20

Assurément le meilleur scénario de toute la saga, tout simplement. En reprenant les personnages phares de la licence pour une espèce d’affrontement final du plus bel effet, Capcom joue autant sur le fan service que sur une histoire de famille aussi touchante que violente, tout en assurant le spectacle à grands renforts de narration maîtrisée et de mise en scène jubilatoire à souhait. Dommage par contre que Vergil n’ait pas droit à son propre récit et doive se contenter d’enchaîner les niveaux sans cut-scenes. Niveau gameplay, le titre introduit des microtransactions (optionnelles, rassurez-vous) et ne révolutionne pas la franchise, mais la magnifie en tous points, notamment en multipliant les héros, chacun se contrôlant radicalement différemment des autres pour quatre styles de baston qui feront forcément chavirer les coeurs des amoureux du combo de qualité, même si V se révèle un peu en retrait de ses trois autres frères d’armes alors que Vergil est une vraie machine à combo avec sa téléportation. Cerise sur le gâteau, le titre propose énormément d’exploration dans sa première moitié, des stages qu’il est possible de refaire avec d’autres héros pour des embranchements différents, une customisation des capacités qui pousse à la collecte d’orbes rouges et même un simili online pour accueillir un gamer lambda dans votre partie, histoire d’éviscérer du démon en duo. Croyez-nous: les sensations offertes par les joutes de Devil May Cry 5, manette en main, sont tout bonnement grisantes.

Bande-Son: 19/20

Doublages anglais de haute qualité et bourrés d’humour badass (avec possibilité d’opter pour les voix japonaises également), sous-titres français qui ne mâchent par leurs mots, bruitages qui claquent comme il faut et surtout… mélodies divines allant de chants grégoriens à des rythmes anxiogènes lancinants, en passant par du bon gros hard rock qui tâche pour les séquences d’action, on peut vous le confirmer: la bande-son de ce Devil May Cry 5 est déjà culte!

Durée de vie: 18,5/20

Une vingtaine de missions pour une quinzaine d’heures de durée de vie en mode normal, le tout sans compter la possibilité de faire certains stages avec d’autres personnages du trio de base (Dante, Nero, V) pour découvrir de nouvelles zones, mais aussi avec Vergil pour exploser le score de combos. Sachant que le titre incorpore une pléthore de modes de difficulté (et qu’il ajoute un hardcore « Chevalier Sombre Légendaire) mais aussi de missions secrètes et même d’armes bien planquées comme le bazooka de Lady, autan dire que le nouveau bébé de Capcom va vous accrocher très longtemps pour peu que vous visiez le 100%.

Note Globale N-Gamz.com: 19/20

Même si le personnage de Vergil ne jouit d’aucun scénario propre dans le mode Histoire du soft et que les soucis de caméra de l’opus originel n’ont pas été réglés, ce Devil May Cry 5 Special Edition est une véritable « tuerie » du beat’em all ! Le titre de 2019 était déjà bluffant, mais avec les divers modes graphiques ajoutés lui prodiguant 4K avec Ray-Tracing à 30fps ou Mode Performance pouvant monter jusqu’à 120fps, le bébé de Capcom nous décroche littéralement la rétine par la beauté diabolique de ses combats et… de ses combos ! Histoire de ne rien gâcher, Vergil se démarque vraiment des autres héros par son style aussi terrifiant que rapide, sa transformation en V et sa téléportation qui va faire grimper votre note de style en flèche, tandis que le mode Chevalier Sombre Légendaire fait carrément ressembler le soft à un Musou ! Vous l’aurez compris, voilà un indispensable de plus pour la Next-Gen si vous n’avez jamais pratiqué le volet initial, et assurément une façon dantesque de redécouvrir ce volet pour ceux qui ont déjà succombé à ses charmes l’année passée !



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!