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Après avoir mis tout leur coeur dans un Remake en vue de dos de Resident Evil 2 puis être obligés de stopper net le développement de leur bébé sur ordre d’un Capcom en train de créer un vrai remake officiel, les italiens d’Invader Studios ont trouvé un éditeur à même de réaliser leur vision du Survival Horror 3D, ce qui nous a donné un sympathique Daymare 1998 en 2019 et aujourd’hui sa préquelle sobrement baptisée Daymare 1994 : Sandcastle ! Lancé pour 34,39€ sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox One, Xbox Series X et Xbox Series S, le titre nous place dans la peau de la redoutable Dalila Reyes, agente de H.A.D.E.S. (Hexacore Advanced Division for Extraction and Search) dont la mission est de récupérer un étrange attaché-case en plein coeur d’un complexe scientifique où de sombres expériences ont mal tourné. Exit les zombies du premier volet et place cette fois à des entités électromagnétiques et à un look qui lorgne plus du côté de Dead Space que de Resident Evil, pour un résultat que l’on espère digne des illustres jeux précités. Alors, le second bébé d’Invader Studios vaut-il que l’on s’y attarde ? La réponse dans mon vidéo-test complet sur Steam Deck !

Daymare 1994 Sandcastle : Test Vidéo

Note N-Gamz : 11/20

Si la réalisation de Daymare 1994 : Sandcastle nous fait clairement sentir qu’Invader Studios maîtrise bien mieux l’Unreal Engine 4 sur ce soft que sur son aîné. Textures sympathiques, jolis effets de lumière, animation fluide et résultat impeccable sur Steam Deck, nul doute que le soft a de quoi attirer l’oeil du gamer en manque de Survival Horror moderne. On notera d’ailleurs un vrai côté Survie avec des munitions en faible nombre ainsi que des énigmes bien pensées et un sound design flippant à souhait. Hélas, le titre souffre d’un prix vraiment prohibitif, d’un récit trop cliché, d’allers-retours intempestifs servant uniquement à booster la durée de vie de façon artificielle pour atteindre péniblement les 6 heures de jeu ainsi que de combats totalement déséquilibrés et ultra frustrants, les ennemis étant bien trop nombreux et rapides par rapport à votre personnage même pas foutu d’avoir une esquive pour dynamiser un peu les affrontements. Du coup, on ne passe clairement pas que des bons moments avec le soft et c’est un peu dans la douleur que l’on tentera d’atteindre le bout d’une aventure qui aurait mérité autant d’attention sur son gameplay qu’elle n’en a bénéficié pour sa réalisation.



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!