Review
Chef d’oeuvre du film d’animation en 2002 chez Dreamworks, Spirit nous racontait l’histoire d’un natif américain, Petit Nuage, qui se liait d’amitié avec un mustang sauvage face à l’envahisseur américain. Un long métrage qui a laissé une trace indélébile dans le coeur de nombreux enfants et adultes de l’époque, moi y compris, le tout sur une musique inoubliable de Bryan Adams. Par la suite, le studio a relancé la franchise en 2017 avec le fils de notre étalon, lui aussi dénommé Spirit, d’abord dans un film puis une série toutes deux réservées à Netflix : Spirit – Au Galop en toute Liberté. Face au succès, voilà donc qu’un nouveau long-métrage est arrivé en salle puis à la rédac en Blu-ray, j’ai nommé Spirit : L’Indomptable ! De quoi nous refaire vivre les mêmes émotions qu’en 2002 ? La réponse dans ma critique complète !
« La rencontre entre une jeune fille fougueuse et un mustang qui l’est tout autant ! »
Lucky Prescott (Isabela Moner), jeune fille rebelle, n’a pas beaucoup de souvenirs de sa mère, la grande cascadeuse équestre Milagro Navarro (Eiza Gonzalez), décédée alors qu’elle n’était qu’une jeune enfant. Ayant fait la gaffe de trop, notre héroïne se voit renvoyée par sa grand-mère Cora (Julianne Moore) au ranch de son père Jim (Jake Gylenhaal) à Miradero, petite bourgade perdue de l’ouest des Etats-Unis. C’est là qu’elle fait la connaissance de Spirit, un mustang sauvage aussi fougueux qu’elle. Très vite, une belle amitié va naître entre l’animal et la pré-adolescente. Alors quand un cowboy attiré par l’argent met en place un plan pour capturer Spirit et les siens et les revendre aux enchères pour du travail forcé, Lucky va faire appel à ses deux nouvelles amies, Abigail Stone (Mckenna Grace) et Prudence Granger (Marsai Martin) pour empêcher cet acte immonde d’avoir lieu !
« Réussi visuellement, le film change le design de certains personnages »
Techniquement, ce Spirit : L’Indomptable bénéficie d’une animation bien plus poussée que dans la série TV et d’une mise en scène plus travaillée. Les cascades et effets spéciaux sont au rendez-vous, la mise en scène est réussie et la seule chose qui pourrait « choquer » les fans serait sans doute le design des personnages, certains étant radicalement différents que dans ladite série (le père de Lucky, notamment). Néanmoins, le tout passe rudement bien et le spectacle visuel est garanti pour qui est adepte du style épuré propre à la franchise depuis 2017.
Sur le plan de l’histoire, elle se dissocie de celle de la série (hormis la scène d’introduction du train où Lucky rencontre Spirit) et ce n’est pas un mal puisque cela propose une nouvelle vision des choses. Le scénario est certes ultra prévisible mais il est clairement prévu pour les enfants qui apprécieront que l’oeuvre ne dure pas excessivement longtemps afin de conserver tout leur intérêt.
« Un casting principal 100% girly, c’est assez rare pour être signalé ! »
On saluera aussi le jeu des doubleurs en V.O., dont les prestations de Jake Gyllenhaal en père meurtri et ultra protecteur, ainsi que celle de la talentueuse Mckenna Grace en Abigail. Une actrice qui a littéralement explosé l’écran dans le dernier Ghostbusters en tant que fille d’Egon Spengler d’ailleurs (confer notre critique ici).
Bref, Spirit L’Indomptable est un film d’animation totalement adapté à son public de jeunes filles amoureuses des chevaux, avec un trio 100% girly auquel s’identifier, et il ne doit EN RIEN être comparé au long métrage de 2002. En effet, nous avons bien ici à faire au fils de l’étalon Spirit mis en scène dans ce dernier et non au mustang d’origine ! Ajoutez à cela des bonus très rigolos comme la préparation des S’Mores, des biscuits sandwichs à la guimauve et vous comprendrez que ce Spirit : L’Indomptable devrait plaire à son public cible, et c’est une très bonne chose, n’en déplaise aux mauvaises langues qui voulaient une pure suite au Spirit de 2002 !
La Bande-Annonce
Note N-Gamz Film : 3,5/5
Note N-Gamz Bonus : 4/5
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