Review

Le docu-fiction est encore une fois à l’honneur sur N-Gamz! Après la critique de Troll Hunter, nous voici en plein trip spatial pour suivre les pérégrinations de la dernière mission Appolo sur la Lune. Soit disant annulée faute de budget, Appolo 18 est bien partie vers notre unique astre satellite, mais n’en est jamais revenue? Pourquoi la Nasa nous a-t-elle caché la vérité? Et pourquoi plus aucune mission lunaire n’a été tentée depuis? Le film de Gonzalo Lopez Gallego va tenter de nous fournir les réponses à ces questions au travers d’archives piratées de l’agence spatiale américaine.

Dans l'espace, personne ne vous entend crier^^

Bien entendu, à l’instar du projet blairwitch et sous le couvert du « c’est vraiment arrivé! », tout n’est ici que pure fantaisie, ce qui va permettre au réalisateur de nous livrer sa version de l’histoire spatiale américaine. Nous suivons donc, au travers d’images dont le grain est trait proche de celui que l’on pouvait trouver dans les années 60, l’épopée interstellaire de trois astronautes: Benjamin Anderson (Warren Christie), John Grey (Ryan Robbins) et Nathan Walker (Lloyd Owen), tous trois en partance vers la lune. Hélas, une fois la capsule spatiale posée, des événements étranges vont commencer à avoir lieu: bruits sur les parois lorsque l’astre lunaire n’est pas illuminé par le soleil, découverte du corps d’un cosmonaute russe qui semble s’être suicidé, échantillons de roches qui disparaissent, etc…L’horreur peut commencer!

Il faut croire que la mise en scène choc fait cruellement défaut au réalisateur; Tout est trop lisse, trop prévisible

Avec sa réalisation très propre, l’aspect docu-fiction d’Apollo 18 est plus que crédible. Les apparitions mystérieuses démarre dès la première demi-heure et on a envie de se prendre au jeu. Seulement voilà, la sauce ne prend pas: la faute à une interaction minime entre les protagonistes (alors que le huis-clos est pourtant bel et bien présent) et à un scénario qu’on sent venir à des kilomètres. Jamais le spectateur n’est surpris, jamais il ne sursaute. Il faut croire que la mise en scène choc fait cruellement défaut au réalisateur; Tout est trop lisse, trop prévisible, et malgré un design plus qu’original des « entités » étrangères, on se prend à somnoler et à attendre une fin que l’on imagine sans saveur. Et c’est là la grande surprise d’Apollo 18: une fin qui paraît crédible et qui fzait froid dans le dos, tant l’infime possibilité que ce film soit en fait un vrai documentaire changerait notre perception des choses. Hélas, cela ne suffit pas à sortir le long-métrage du marasme ambiant dans lequel il se complait, malgré des acteurs qui semblent investis dans leur rôle.

Dommage que le film n'ait pas joué franc jeu avec les critiques…

Enfin, au niveau des bonus présents sur ce blu-ray, force est de constater qu’on est en face du minimum syndical: un commentaire mollasson du réalisateur et des scènes coupées, c’est du déjà vu. Seules les fins alternatives valent le détour. On est loin du making of tournage ou du documentaire sur la conquête spatiale qui auraient permis de rendre plus crédible l’aspect docu-fiction. Bref, Apollo 18 a marché grâce à son buzz (il faut dire qu’interdire toute la presse spécialisée d’avant-première pour que le film ne se fasse pas casser avant sa sortie n’est jamais bon signe) et son faux air de film d’horreur, mais force est de constater que le film fait dans la série B de projet BlairWitch, malgré une fin qui laisse clairement à réfléchir et des entités extra-terrestres assez flippantes.

La bande-annonce

 

 

Note du film: 2/5

Note bonus:  2/5

 

Note Globale Blu-ray: 2/5



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!