Si la Scorpio mettra tout le monde d’accord au niveau de ses spécifications techniques, faisant d’elle la plus puissante console de jeu jamais conçue, les fans se montrent terriblement inquiet quant à la capacité de la console à se vendre sans réelles exclusivités.
Il faut dire que la politique du Xbox Play Anywhere a fait beaucoup de mal à la One (et la joie des gamers PC) tandis que le catalogue de jeux à destination de la console de Microsoft s’est réduit comme peau de chagrin depuis l’annulation de Fable Legends et Scalebound.
Pourtant, cette absence de titres exclusifs ne nuira pas à la Scorpio… du moins si l’on en croit Jakub Mikyska de Grip Digital, qui a donné son avis sur la question à nos confrères de Gaming Bolt.
En effet, il nous indique en substance que, si les exclusivités ont toujours aidé les consoles à se vendre et que Microsoft le sait, le constructeur a forcément calculé de façon complète les coûts et retours sur bénéfices de cette sortie sans exclusivités.
Selon lui, la parité vidéoludique n’est pas nouvelle et faire tourner les mêmes jeux sur des consoles différentes se fait depuis des lustres, entre Xbox et PS2, Xbox 360 et PS3, et Xbox One et PS4. Et pourtant, à chaque fois une console se démarque, et pas toujours de la même firme. On pense notamment à la Xbox 360 qui a dépassé la PS3 de nombreuses fois en termes de vente, sans avoir de catalogue d’exclus aussi conséquent que chez Sony. Pourquoi? Car les devs bichonnaient leurs jeux un peu plus que sur PS3 vu la facilité de programmation de la machine de Microsoft.
Du coup, sachant que les développeurs sont rompus aux développements des mêmes titres sur diverses plateformes concurrentes et que la Scorpio est bien plus simple à programmer que la One et, apparemment, que la PS4, il y a des chances pour que les différences entres versions de console concurrentes soient notables… en faveur de Big M, ce qui pourrait aider à faire vendre des machines malgré le peu d’exclus.
Un raisonnement qui se tient, même si nous vous laissons seul juge de sa pertinence.