Si certains s’en doutaient à la vue d’une partie de la Communauté du jeu loin d’être encline à la politesse, à la camaraderie et aux longues discussions passionnées et prolixes sur notre passion vidéoludique, voilà qu’une étude canadienne vient confirmer ce que les anti-Call of clamaient haut et fort depuis des lustres: pratiquer Call of Duty rend… con!
Plus sérieusement, si nous déplorons effectivement qu’une bande (minime…) de gamers attardés pourrissent en permanence l’expérience de nombreux autres joueurs plus que courtois dans la saga FPS d’Activision, cette étude mise en évidence par le site Telegraph, indique que les jeunes qui pratiquent les jeux de tir à haute dose ont moins de matière grise à un endroit crucial du cerveau, l’hippocampe, que les autres.
Les scientifiques précisent donc que ce type de soft est excellent pour booster les facultés cognitives des personnes, mais que trop de jeu peut limiter leur faculté mémorielle et pire, augmenter grandement le risque de démence dans leur vie future.
Pour ceux qui se poseraient la question, l’étude a été menée sur 51 hommes et 46 femmes à qui on a demandé de jouer à une grande variété de FPS comme, je cite « Call of Duty, Killzone ou Borderlands 2 », mais également à des jeux d’action-exploration 3D tels que, je cite à nouveau, « Super Mario », durant 90 heures.
Le constat est clair: 90 heures de FPS ont amené une atrophie de l’hippocampe, tandis que 90h des autres titres a augmenté la matière grise présente dans le cerveau.
Bien entendu, vu le faible nombre de « cobayes », les résultats de cette étude sont à prendre avec les pincettes de rigueur… et nul doute que la Communauté des FPS risque de se faire entendre!