Review

Jeu de rallye phare de l’ère PlayStation 1, le V-Rally d’Eden Games a enthousiasmé les fans de cette discipline automobile comme jamais, et donné naissance à deux suites, la dernière ayant foulé les terres de la PlayStation 2 en 2002. Depuis, Eden Games n’est plus et on pensait la saga morte et enterrée, mais c’était sans compter sur la volonté de BigBen Interactive de jouer sur le capital sympathie de la licence auprès des gamers trentenaires! Ainsi, en confiant la lourde tâche de réaliser un V-Rally 4 à Kylotonn Games, studio frenchie déjà responsable des derniers opus WRC, l’éditeur espérait récupérer une grosse fanbase en sommeil. Seulement voilà: V-Rally aurait peut-être du rester là où il se trouvait…

Le Vidéo-Test par Neoanderson

Réalisation: 13/20

Le framerate est plutôt convaincant et l’impression de vitesse également, de même que les effets de lumière, de pluie et la course nocturne. Par contre, si certains décors sont vraiment réussis comme le Hill Climb en Chine, d’autres jouissent de textures Low Res pas follichones et d’un violent aliasing. Peut mieux faire, surtout pour une saga avec la renommée de V-Rally!

Gameplay/Scénario: 11/20

Le mode carrière ne propose pas de réel scénario et souffre d’un habillage austère, se contentant d’une succession d’épreuves qui s’ouvrent aléatoirement en fonction des voitures présentes dans votre garage. Le souci, c’est que les récompenses sont si maigres et les coûts de réparation si élevés que vous aurez à refaire sans cesse les mêmes circuits pour espérer acquérir une nouvelle caisse bas de gamme. De plus, le gameplay fait un peu trop dans le « caisse à savon » malgré les réglages et l’I.A. est bien trop agressive, tout comme les pénalités (15 secondes dans votre figure parce qu’on vous pousse sur le bas-côté… WTF?!), ce qui augure d’une belle frustration durant la première dizaine d’heures de jeu.

Bande-Son: 11/20

Ambiance de la foule inexistante et une seule musique qui tape sur le système dans les menus, c’était mal parti. Heureusement que les bruitages de moteurs ne sont pas une catastrophe, mais ils ne risquent pas de rester dans les annales non plus tant ils semblent génériques. Par contre, les voix FR sont plutôt convaincantes et votre copilote sera salvateur à plus d’un titre.

Durée de vie: 13/20

Le mode carrière peut s’avérer assez long, certes, mais c’est parce qu’il vous demande de rejouer en boucle des dizaines de fois les mêmes courses pour espérer engranger un maigre butin dans l’espoir de récupérer une voiture donnant accès à une autre épreuve. Heureusement que le mode 2 joueurs en écran splitté permet de s’amuser en famille et que le Hill Climb s’avère grisant.

Note Globale N-Gamz.com: 12/20

On y a cru comme jamais lors de notre preview parisienne chez BigBen, notamment parce qu’on nous avait montré le somptueux circuit de Chine en mode Climb Hill, mais au final force est de constater que le produit fini en main, V-Rally 4 ne signera pas le retour en grâce de cette mythique saga vidéoludique. En effet, si le framerate tient la route, que quelques circuits font bien illusion, que les effets de lumière flattent la rétine et que la gestion de l’équipe mécano et ingénieur est extrêmement intéressante, le titre est plombé par un gameplay « caisse à savon », un habillage austère, des graphismes en dent de scie et, surtout, un mode carrière totalement cheaté qui va vous obliger à refaire des dizaines de fois les mêmes courses dans l’espoir d’acheter une voiture permettant d’accéder à d’autres types d’épreuve. Ajoutez à cela une I.A. aux fraises et vous comprendrez que le titre s’avère terriblement frustrant durant ses dix premières heures et n’offre par la suite plus de challenge et de motivations suffisantes pour avancer. Pas un mauvais jeu, non, mais clairement pas le V-Rally 4 qu’on attendait.



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!