Review
Twinkleby, développé par Might and Delight, les créateurs des séries Shelter et Rabbits, est un jeu de décoration cosy sorti le 23 septembre 2025 sur PC, Mac, Linux au prix de 16,49€ et bénéficiant d’un support complet pour Steam Deck dès le lancement. Dans cet univers onirique et absurde, vous explorez un archipel d’îles flottantes, où la créativité n’a pas de limites. Testé sur la machine portable de Valve, ce titre promet une expérience relaxante, parfaite pour les sessions nomades, avec ses mécaniques simples et son esthétique charmante. Mais est-il à la hauteur de ses ambitions ? Plongeons dans ce monde étoilé pour le découvrir !
Un scénario ? Pourquoi faire !
L’histoire de Twinkleby est légère et poétique, se déroulant dans un univers nostalgique où des îles flottent dans un cosmos parsemé d’étoiles. Vous incarnez un architecte des cieux, chargé de cartographier cet archipel et de créer des dioramas pour une société de voisins spatiaux excentriques. Pas de trame narrative épique ici : le « scénario » émerge de vos choix créatifs, où chaque île devient un microcosme de vie quotidienne absurde.
Vous attirez des locataires farfelus en décorant leurs habitats, découvrez des secrets antiques via des coffres tombant du ciel, et modifiez l’ambiance au gré de vos humeurs. C’est une fable cosy sur la fugacité de la création, où l’on reconstruit sans cesse, rappelant les joies enfantines de bâtir avec des blocs, mais avec une touche d’humour noir : tout ce qui ne plaît plus peut être jeté dans l’espace !
Accessible en diable
Sur Steam Deck, le gameplay de Twinkleby brille par sa simplicité addictive, centrée sur la décoration libre. Vous commencez avec quelques îles basiques, où vous placez des maisons, meubles et objets pour attirer des voisins. Utilisez les « stellars » – ces étoiles filantes collectées en rendant vos locataires heureux – pour acheter de nouveaux items chez Molligan, l’antiquaire cosmique. Le drag-and-drop est fluide avec les joysticks, et la caméra rotative permet d’explorer vos créations en 3D sans effort. L’aspect « idle » ajoute une couche relaxante : les coffres pleuvent périodiquement, offrant des surprises, tandis que des objectifs mineurs (comme organiser un festin ou une galerie d’art) guident sans contraindre. C’est comme un mélange d’Unpacking et de Viva Piñata, où la satisfaction vient de voir un voisin content pousser la chansonnette avant de vous offrir un cadeau.
Mais le vrai génie réside dans la liberté et les mécaniques de recyclage. Jetez n’importe quoi – meubles, créatures ou même voisins entiers – par-dessus bord pour le renvoyer instantanément à votre inventaire infini. Cela encourage l’expérimentation : transformez une île cosy en manoir gothique en un clin d’œil, ou testez des thèmes saisonniers pour varier les ambiances. Sur Deck, les contrôles tactiles et la portabilité renforcent cette fluidité, rendant les sessions courtes idéales pour un trajet en train. Cependant, l’absence d’objectifs clairs sur les îles avancées peut mener à une répétitivité, où l’on tâtonne pour deviner les préférences des locataires, transformant parfois la zenitude en légère frustration.
Réalisation cartoon pour ambiance zen
Techniquement, Twinkleby est un modèle de stabilité sur Steam Deck, avec un support qui assure 60 FPS constants en résolution native, sans chauffe excessive ni besoin de mettre les mains dans le cambouis des options visuelles. Les graphismes, doux et cartoon avec des textures pastel, s’adaptent parfaitement à l’écran, rendant les détails des dioramas – comme les reflets stellaires ou les animations fluides des objets – délicieusement immersifs. Les options audio/vidéo basiques (y compris le contrôle de la luminosité et du FOV) sont accessibles via le menu rapide, et les tutoriels, bien que parfois maladroits, couvrent l’essentiel. Quelques bugs mineurs persistent, comme des chargements d’îles occasionnels ou des coffres qui encombrent l’espace, mais des mises à jour récentes ont corrigé les crashes initiaux rapportés par les joueurs.
La bande-son, quant à elle, est un enchantement sensoriel qui élève l’ensemble. Pas de voix off, mais une musique ambiante qui se compose dynamiquement : changez la météo ou la saison, et la mélodie s’adapte, passant d’une berceuse printanière à une complainte automnale hantée. Les effets sonores discrets – tintements d’étoiles, frottements de meubles – renforcent la relaxation, tandis que les locataires heureux entonnent des chansons folk mignonnes, ajoutant une touche d’émotion pure. Sur les haut-parleurs du Deck, cela crée une bulle cosy parfaite, idéale pour décompresser.
Twinkleby : Trailer
Note N-Gamz : 16/20
Twinkleby sur Steam Deck est une perle de créativité cosy, où la liberté de décorer des îles flottantes et l’absurde joie de « yeeter » des objets dans l’espace captivent instantanément, soutenues par une réalisation technique solide et une bande-son immersive qui transforme chaque session en rêve éveillé. Malgré une répétitivité naissante et des tutoriels perfectibles, son accessibilité portable et son absence de pression en font un must pour les amateurs de jeux relaxants comme Animal Crossing. Une excellence dans l’évasion créative, malheureusement trop tempérée par un manque de profondeur narrative. Il n’empêche que Twinkleby réussit son objectif premier haut la main : faire fondre le stress quotidien !

















