Review
The Falconeer est un jeu de combat aérien et d’aventure développé par une seule personne, Tomas Sala, et vendu 30€ sur PC et Xbox One X et Series X/S (en version boîte chez Just for Games !). Un soft qui vous met dans la peau d’un Fauconnier au coeur d’un monde maritime en proie au chaos. En effet, les rares îles qui en émergent sont dirigées par l’un des cinq grandes maisons de cet univers, lesquelles se livrent une bataille incessante pour prendre l’ascendant sur les autres à grands coups de traîtrises, d’alliances et de combats à dos d’oiseaux géants ou à bords de terrifiants vaisseaux de guerre. Un programme qui nous avait alléchés durant les trailers, d’autant que la direction artistique assez onirique du soft nous rappelait des ténors de l’indie poétique tels que Journey par exemple ! Alors, The Falconeer est-il un indispensable du line up de la console Next-Gen de Microsoft ? La réponse dans notre vidéo-test !
Le Vidéo-Test par Neoanderson
Réalisation: 12/20
Pour l’une des rares exclus Xbox Series X depuis que Halo Infinite et The Medium ont été retardées à l’année prochaine, The Falconeer avait la lourde tâche de nous montrer ce dont la machine était capable mais force est de constater qu’avec un seul homme au développement, c’était mission impossible malgré des screens qui nous avaient plutôt envoûtés grâce à des effets de lumière maîtrisés et un vrai travail sur une direction artistique onirique qui nous donne un cachet unique au soft, le tout en 120fps. Hélas, avec ses modélisations simplistes, son travail un peu limite sur l’eau et surtout sans manque de mise en scène et ses décors vides, on doit bien avouer que The Falconeer est bien plus beau en photo qu’en mouvement.
Gameplay/Scénario: 13/20
Alors qu’on l’attendait surtout sur ses sensations de vol à dos de faucons géants, c’est finalement par son récit non manichéen que The Falconeer surprend, nous mettant tour à tour dans la peau de mercenaires oeuvrant pour l’une des cinq grandes familles composant le monde du soft, à grands renforts d’alliances, de trahisons, et j’en passe. Une vraie bonne idée hélas desservie par un gameplay qui s’avère d’une rare répétitivité, ne comportant que quelques types de missions qui tournent en boucle et se déroulent toujours de la même manière, la plupart du temps sans voyage rapide et pire, sans checkpoints. On finit donc pas un peu trop tourner en rond, ce qui s’avère dommage étant donné que les joutes aériennes s’avèrent assez sympathiques.
Bande-Son: 13,5/20
On apprécie le fait que le titre soit intégralement doublé en français et que les musiques aient une réelle tendance mystique poussant à la contemplation de cette mer à perte de vue. Le souci, c’est que les mélodies tournent trop vite en boucle et finissent par lasser. Quant aux bruitages, ils font le job, sans plus.
Durée de vie: 7/20
On va être franc, on a opté pour une vraie note sanction sur ce poste étant donné le prix prohibitif du jeu qui nous faisait miroiter du triple indie à la Hellblade et nous sert au final du soft amusant quelques heures, mais violemment répétitif et dont on doute que vous irez jusqu’au bout. A 15 euros, ça l’aurait fait… mais pas à ce tarif.
Note Globale N-Gamz.com: 11,5/20
Si The Falconeer propose un scénario bien plus riche qu’escompté (mais sans réel choix) à travers 5 points de vue différents et une direction artistique qui fait mouche et pousse parfois à la contemplation, on ne peut qu’être frustré par la répétitivité de son gameplay, son monde plutôt vide et surtout le prix affiché qui nous fait miroiter du « triple Indie » (un terme inventé par Hellblade) alors que techniquement autant que dans sa profondeur de jeu, le bébé de Tomas Sala est juste un chouette soft indépendant, sans plus. Du coup, il est un peu dur de pardonner un tel tarif pour des objectifs et des ennemis qui ne se renouvellent jamais, une absence totale de checkpoints en mission et une musique qui, si elle étonne dans les premiers instants, s’avère rapidement lassante hélas. Heureusement que le titre jouit de quelques fulgurances durant son récit, propose des dogfights plaisants et un doublage français correct pour faire le job. A 15€, nul doute que la note aurait été toute autre.