Review

Version largement améliorée d’un Rogue-Like d’exception sorti sur PC en 2011, The Binding of Isaac : Rebirth investit, contre toute attente, les consoles Nintendo actuelles. Avec son propos religieux diablement malsain et son gameplay simple mais terriblement addictif, le titre développé par Nicalis sous la supervision d’Edmund McMillen, le créateur original, risque bien de vous happer dans les profondeurs de son univers ténébreux, et vous faire enchaîner les parties par dizaines sans que vous vous en rendiez compte ! L’apanage des grands jeux, non ?

Le vidéo-test par Neoanderson

Réalisation: 15/20

En délaissant le Flash du premier opus pour un moteur maison à l’allure 16 bits, The Binding of Isaac a gagné en rapidité, en fluidité, et en beauté visuelle. Les sprites ont été intégralement redessinés mais conservent bien l’aspect malsain et glauque voulu par Edmund McMillen. Bien entendu, ne vous attendez pas à une pléthore d’effets spéciaux, mais le rendu est vraiment intéressant et l’univers se tient pour peu que le gore et le scatologique ne vous rebutent pas. Gros bémol, par contre : l’absence totale de 3D Stéréoscopique.

Gameplay/Scénario: 18/20

Le scénario de The Binding of Isaac : Rebirth est plutôt laconique et sujet à interprétation. La mère d’Isaac entend une voix qu’elle prend pour celle du Tout Puissant et doit tuer son propre fils pour montrer sa dévotion, rappelant l’histoire biblique d’Abraham. La religion est d’ailleurs très présente dans le soft, toujours détournée de façon un peu perverse pour qui saura lire entre les lignes. Mais c’est surtout au niveau du gameplay que le jeu prend toute son ampleur. Le soft est nerveux, rapide, et aucune partie ne ressemble à une autre. On veut toujours aller plus loin, malgré les morts récurrentes, et le moindre item peut vous donner des pouvoirs incommensurables en changeant radicalement votre façon de jouer. De plus, l’attribution de la direction des tirs aux quatre boutons de la console est plutôt judicieuse (oubliez le stick de droite de la New 3DS, pas adapté à l’exercice), tout comme le Seed des niveaux et les save. Par contre, l’oubli total du mode multijoueur est vraiment dommage.

Bande-Son: 14/20

Les musiques originales de The Binding of Isaac ont été complètement refaites pour ce Rebirth. Si elles sont plutôt en raccord avec le côté un peu glauque du soft, elles restent hélas trop génériques, voire même répétitives. Les bruitages, par contre, sont malsains comme il faut.

Durée de vie: 16/20

Boucler le soft à 100% vous demandera des dizaines d’heures. En effet, le titre compte plus de 300 items, 20 challenges additionnels, 16 nouveaux boss, une kyrielle d’environnements supplémentaires, un mode hard et 9 personnages aux caractéristiques bien différentes. Hélas, la note est diminuée quelque peu à cause d’un prix de lancement plutôt élevé pour un jeu du genre : 14,99 €. Bien entendu, vous en aurez pour votre argent en termes de durée de vie, mais on trouve la pilule un peu difficile à avaler.

Note Globale N-Gamz.com: 16/20

Hormis son prix prohibitif et l’absence de multijoueur, cette version 3DS de The Binding of Isaac : Rebirth est un must-have pour tous les amoureux de Rogue-Like. Le titre est long, fun, addictif et jamais lassant grâce à un gameplay incroyable d’efficacité et de simplicité, une pléthore d’items et de contenus additionnels et un moteur graphique qui gère l’univers malsain du soft sans aucun ralentissement. Préparez-vous à passer des heures et des heures devant votre console pour sauver le petit Isaac de la folie religieuse maternelle… ou le voir mourir un nombre incalculable de fois, mais toujours avec plaisir!



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!