Review
N’ayant plus donné signe de vie vidéoludique depuis le très sympathique King Kong d’Ubisoft en 2005, le primate le plus connu de la planète nous revient aujourd’hui dans un titre très attendu par les fans d’action brutale et de monstres titanesques, j’ai nommé Skull Island : Rise of Kong. Développé par les chiliens d’Iguanabee pour le compte de GameMill Entertainment, ce titre disponible sur toutes les consoles actuelles et le PC pour la « modique » somme de 40€ entend nous faire vivre la jeunesse de ce cher Kong et sa montée en puissance dans une quête vengeresse contre un dinosaure lui ayant ôté toute sa famille alors que notre petit gorille n’était encore qu’un enfant. On nous annonce cinq vastes zones à explorer, des combats à foison et un personnage upgradable pour une aventure qui aurait du avoir la puissance de son illustre héros. Malheureusement, vous allez voir que le résultat est loin du compte dans mon vidéo-test intégral sur Steam Deck. Attention, catastrophe en vue !
Skull Island Rise of Kong : Vidéo-Test
Note N-Gamz : 2/20
Fuyez Skull Island : Rise of Kong comme la peste, pauvres fous ! C’est bien simple : hormis la bonne idée de vouloir nous livrer un titre semi-open world parlant de la jeunesse de Kong, il n’y a strictement rien à sauver dans ce soft qu’Iguanabee a été forcé de développer avec des moyens risibles et en moins d’un an par un éditeur qui voulait juste faire du chiffre en revendant au plus vite un « nom » et certainement pas un jeu vidéo. Avec sa durée de vie rachitique de 5h pour un prix purement prohibitif, sa map qui a le bon goût de ne pas indiquer votre position, ses bugs en tous sens, ses freezes intempestifs, ses cut-scenes low cost, son optimisation à la ramasse ou encore sa tonne d’ennemis qui ne servent strictement à rien puisque votre expérience n’est gagnée que lors d’événements d’ascension ultra répétitifs et insipides, ce Skull Island coche absolument toutes les mauvaises cases du jeu à licence, prenant les gamers en permanence pour des imbéciles. A cela s’ajoutent la réalisation totalement hideuse, un gameplay raté, des coups spéciaux inutiles, l’absence totale de sentiment de puissance ou de frappe ainsi qu’une caméra chaotique en diable. De quoi réussir à faire du soft le pire jeu de l’année 2023, ce qui devrait assurément mettre du baume au coeurs des développeurs du précédent tenant du titre, alias Gollum !