Review
Ayant personnellement appris à connaître et surtout à aimer la licence SaGa avec son premier opus sur PlayStation 1 en 1997 (SaGa Frontier), j’étais personnellement très impatient de découvrir le dernier volet de la franchise, alias SaGa Emerald Beyond, qui nous promettait pas moins de 5 récits hauts en couleurs tout en profitant du système de combat issu de ses aînés, basé autant sur le hasard que sur une savante utilisation des armes pour apprendre de nouvelles compétences et augmenter ses statistiques. Un système totalement à contre-courant du J-RPG classique et ses montées de niveaux via les points d’expérience, mais qui a su se bonifier avec le temps pour le plus grand bonheur des fans. Mais alors, que peut bien nous donner cet ultime volet qui débarque aussi bien sur PC que sur Switch, PlayStation 4, PlayStation 5 et mobiles, 35 ans après l’apparition de la licence en 1989 sur Game Boy ? Venez le découvrir dans mon vidéo-test complet sur PS5 !
SaGa Emerald Beyond : Test Vidéo
Note N-Gamz : 16/20
Qu’on se le dise : SaGa Emerald Beyond est un jeu de rôle qui ne parlera qu’aux fans de cette franchise « O.V.N.I. » (Objet Vidéoludique Non Identifié) de Square Enix. De fait, si les affrontements sont absolument jouissifs avec une quantité phénoménale de combos, de placements stratégiques sur une ligne d’action temporelle, de systèmes un peu barbares tels que le Showstopper ou le Mimicking qui peuvent vous faire occire un boss en un seul tour, on regrettera vraiment une chose : que ce soft soit prévu sur mobiles ! En effet, à cause de la puissance plus réduite de ce support, on peut dire adieu à toutes les sublimes cinématiques scénaristiques ou à une quelconque mise en scène durant les dialogues, lesquels sont aussi statiques qu’un Visual Novel basique. Et c’est dommage car les cinq récits contés sont terriblement intéressants et auraient d’ailleurs mérité une traduction française pour faire sortir le soft de son statut de « jeu de niche ». Il n’en est rien mais croyez-moi, le fan que je suis a vraiment apprécié cet opus qui conserve amplement l’A.D.N. de la la « SaGa » selon moi.