Review
Peux-tu peindre en mille couleurs le soleil ?
Olympia est une jeune fille hors du commun puisqu’elle est la dernière représentante du… Blanc ! Oui, dans le monde d’Olympia Soirée, tout est régi par les couleurs ! Ainsi, les couleurs primaires sont les cercles les plus hauts dans la hiérarchie de la société tandis que les teintes issues de croisement sont reléguées dans un monde sous-terrain. Olympia, quant à elle, est une prêtresse d’Amaterasu qui, par ses danses dédiée à la déesse, maintient la présence du soleil. Notre jeune fille aux cheveux et aux yeux blancs comme la neige vient tout juste d’avoir dix-huit ans et les choses vont tout à coup se précipiter pour elle. En effet, jusqu’ici maintenue dans l’enceinte du palais du grand maître Douma, le chef du Jaune, elle a désormais la lourde tâche de se trouver un mari afin d’assurer la continuité de son immaculée couleur !
Toujours rabaissée par Douma, habituée aux remarques, moqueries et autres joyeusetés des habitants de la surface qui la considèrent comme une bête de foire intrigante, vue plus comme une poupée qu’une humaine, Olympia va trouver ans cet objectif de vie une véritable occasion de s’émanciper, de quitter les districts des couleurs les plus hupées afin de tisser des liens et pourquoi pas, trouver son âme soeur.
Parce que oui, faut pas déconner non plus : Olympia elle veut s’émanciper mais pas trop non plus, et puis à vrai dire on ne lui laisse pas particulièrement le choix : si elle ne trouve personne, elle sera obligée de se marier avec un prétendant déjà désigné ! Entre mythologie et romance, Olympia Soirée sait donc se montrer touchant et propose une aventure riche en sensations avec des prétendants qui sauront rentrer dans les codes du genre tout en parvenant quand même à nous surprendre !
Une petite « magic touch » ?
En plus d’un scénario intéressant, cet Otome nous embarque dans un univers charmant, aux artworks de toute beauté. Les tableaux s’enchaînent proprement, le chara design des personnages est plus que satisfaisant et nous propose des prétendants très attachants et assez variés pour notre plus grand plaisir.
Le choix des couleurs est d’ailleurs plus qu’important afin de coller au scénario de l’aventure et cela nous donne un rendu très réussi avec une ambiance forcément colorée, toute douce et hors du temps. Le doublage, de son côté, est de bonne qualité.
Rappelons d’ailleurs pour les non-habitués au genre que le soft est, comme nombre des ses compères, doublé en japonais et disponible en sous-titré anglais. Je sais que c’est dommage pour les non anglophones mais soyons déjà heureux de voir de plus en plus d’Otome arriver dans notre bonne vieille Europe, d’autant plus quand ils proposent une certaine touche magique comme cet Olympia Soirée !
La Bande-Annonce