Review
Presque 10 ans après nous avoir littéralement explosé la rétine sur Xbox 360, le premier opus des aventures de Marcus Fénix fait peau neuve sur Next Gen et il ne vient pas seul! En effet, Gears of War Ultimate Edition est accompagné des versions rétro-compatibles de Gears of War 2, 3 et Judgment, ainsi que d’un accès à la Beta multijoueur du quatrième épisode, dont la sortie est prévue pour fin 2016! De quoi réviser agréablement ses classiques du TPS bourrin mais diablement efficace, et on vous en apporte la preuve tout de suite en vidéo-test!
Le vidéo-test par Neoanderson
Réalisation: 17/20
The Coalition a mis un sacré coup de polish à Gears of War! Textures retravaillées, effets de lumières à outrance, flou beaucoup moins présent, le soft en ressort plus propre et proche des standards visuels actuels. Seul hic: la planète Sera nous apparaît moins sombre, moins marquée par les affres de la guerre que ce qu’elle était dans la version 360. On regrette aussi le 30FPS en solo alors que le multi s’offre une vraie cure de jouvence en 60FPS. Autre bémol: la coop en local avec écran splitté qui souffre de gros freezes et de textures s’affichant tardivement. Il n’empêche, le boulot accompli par The Coalition est titanesque… dommage que les opus 2, 3 et Judgment n’en aient pas bénéficié.
Gameplay/Scénario: 16/20
Le gameplay de Gears of War sur 360 était basique. J’avance, je me retrouve dans une zone plutôt large, j’abats des hordes de Locustes et je continue. Tout au plus compte-t-on une phase en véhicule qui varie un peu la donne. Et pourtant, le tout fonctionne plutôt bien grâce à une mise en scène léchée et un gros sentiment d’épique (ça tombe bien vu le développeur original) qui vous prend aux tripes. Les couvertures ont été retravaillées pour s’acclimater à presque tous les éléments du décor et on peut désormais soigner ses alliés bien à l’abri derrière son frêle muret de protection, idem pour le changement d’arme en course, impossible sur 360. Pourtant, on aurait aimé, en 2015, ne plus avoir à supporter ces personnages aussi lourdauds. Niveau scénario, il introduit les bases d’une trilogie avec un cliffhanger final bien mystérieux et une question qui reste en suspens: qui sont les locustes?
Bande-Son: 16/20
Les musiques sont sublimes et nous font directement entrer dans ce que le cinéma hollywoodien d’action aurait de meilleur à donner si Gears était un film catastrophe made in Michael Bay. Les bruitages sont dans la même veine, notamment pour les armes qui sont reconnaissables entre mille par leur cliquetis ou leur déflagration si caractéristiques (et on ne vous parle même pas de… la tronçonneuse!). Par contre, les doublages français sont toujours aussi moyens et bien trop caricaturaux. On vous conseille donc plus que vivement de jouer en anglais.
Durée de vie: 18/20
Cette Ultimate Edition a le bon goût d’offrir le niveau supplémentaire déjà présent dans la version PC pour monter la durée de vie du titre à une bonne dizaine d’heures en solo. Il y a une certaine replay value avec la recherche des Dog-Tags, et le multi online rallonge la donne en proposant quelques modes inédits comme le Team Deathmatch ou le Blitz, par exemple. De plus, pour un titre qui ne coûte qu’une quarantaine d’Euros, vous bénéficiez en plus des versions 360 rétro-compatibles de Gears of War 2, 3 et Judgment, en plus de l’accès à la Beta du quatrième opus quand elle sera disponible. De quoi s’amuser à étriper du Locuste durant de très longues journées!
Note Globale N-Gamz.com: 17/20
Si certains s’offusqueront de ne voir que le premier épisode de cette saga culte remis au goût du jour (et on les comprend quand on voit que, sur la même console, tourne un Halo The Masterchief Collection entièrement refait), on ne peut dénigrer l’énorme travail de lifting graphique accompli par The Coalition sur ce Gears of War Ultimate Edition. Certes, il y a quelques écueils comme cette animation en solo bloquée à 30 FPS, mais le résultat est là et permet de profiter dans de très bonnes conditions d’un des pères fondateur du TPS moderne, qui n’a rien perdu de son côté épique. Pour 40 Euros et vu les trois autres opus offerts en rétro-compatibilité, vous ne devez pas passer à côté de ce monument à la gloire du plus bourrin des héros: Marcus Fénix!