Review
En manque d’aventure narrative prenante dans un monde doux amer où vous aller vous heurter à des vérités difficiles à entendre… Et bien j’ai très certainement pile poil ce qu’il vous faut avec Fall of Porcupine, le nouveau bébé de Critical Rabbit ! Doté d’une direction artistique qui vous envoie de la vibe sauce Night in the Woods, vous sentez-vous prêt à signer ? Alors suivez-moi à la découverte de ce soft qui pourrait !
Dans la vie d’un soignant
Dans Fall of Porcupine, vous incarnez le pigeon Finley, un jeune interne en médecine fraîchement débarqué à l’hôpital de Sainte Ursuline. Après un incident inexpliqué lui ayant laissé une sacré bosse, vous retournez au boulot et c’est ainsi que vous allez être immédiatement jeté dans le gameplay du soft : entre balade santé, conversations avec vos collègues, coups de main aux habitants de la ville et patients à soigner, le tout se mêlant à des mini-jeux qui vous demanderont un brin de rapidité et de réflexes, quand ce n’est pas de mobiliser vos neurones !
On est juste ce qu’il faut dans l’action pour ne pas perdre le fil de notre histoire et on apprécie que tout se prenne en main ultra facilement. Le but de Finley est simple : conserver un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle. Seulement, il va comprendre au fil des saisons que la vie n’est malheureusement pas si simple, le monde n’est pas aussi honnête que lui et que cet univers peut se montrer cruel !
Tout comme le scénario du jeu, d’ailleurs, qui n’hésitera pas de temps en temps à piquer là où ça fait mal. Alors je sais bien qu’il est facile de se rapprocher d’un comparatif avec Night in the Woods mais il n’en est rien. En effet, les deux softs traitent de deux mondes et de problématiques différentes tandis que Mae et Finley n’ont strictement rien à voir. Les deux titres pourraient ainsi ne pas vous toucher de la même façon et l’un pourrait vous convenir alors que l’autre non.
C’est très bon, donc forcément…
… On en voudrait plus car la fin de Fall of Porcupine semble survenir trop vite même si l’on part quand même pour une dizaine d’heures de jeu. L’ambiance douce-amère du soft nous transmet un message de fond essentiel, que le monde semble avoir oublié en cette période « post-COVID » : l’importance de nos soignants et du monde hospitalier qui est sur le point de s’effondrer.
La direction artistique, de son côté, est superbe et évoque celle d’un livre que l’on pourrait trouver dans le rayon bambin de notre meilleure librairie. La bande-son, quant à elle, se révèle assez chouette et la lisibilité est bonne.
Nous sommes donc sur de la qualité mais il existe quand même quelques bugs qui plantent un peu l’expérience. Heureusement, ces derniers devraient être corrigés sous peu.
On regrette par contre de ne pas avoir droit à un système de sauvegarde manuelle surtout que l’on peine à savoir quand l’automatique se déclenche ! Cela n’enlève bien entendu rien au charme de Fall of Porcupine qui reste une très belle découverte que l’on recommandera aux fanas du genre.
Fall of Porcupine : Trailer