Review
Lancé en 1987 sur bornes d’arcade avant de devenir l’un des fers de lance du Run & Gun sur les premières consoles Nintendo, la saga Contra (Probotector en Europe) nous livre aujourd’hui un tout nouvel opus, Operation Galuga, après avoir totalement raté le coche en 2019 avec le détestable Rogue Corps. Comprenant que sa licence était en train de mourir à petits feux après l’avoir sacrifiée sur l’autel du TPS foireux avec son ultime volet précité, Konami a décidé de faire appel au studio Wayforward, déjà à l’oeuvre sur l’excellent Contra 4 de la Nintendo DS, pour faire revivre la franchise sans dénaturer son A.D.N. et c’est aujourd’hui que nous pouvons enfin admirer le résultat sur PC, Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series pour le prix de 39,99€. Episode « hommage » au tout premier volet, ce Operation Galuga vous envoie sur l’archipel du même nom dans le but de mettre un terme à la menace des Red Falcons et de leur arme gravitationnelle, le tout à grand renfort de guns emblématiques de la série, de passages qui rappelleront de très bons souvenirs aux gamers de l’époque 8 et 16 bits ainsi que de petits ajouts de gameplay histoire d’offrir une expérience moins punitive que ses aînées. De quoi redonner ses lettres de noblesse à un genre un peu tombé en désuétude ces dernières années ? La réponse dans mon vidéo-test complet sur Steam Deck après avoir testé la version PS5 en compagnie de mon fidèle padawan Foxty !
Contra Operation Galuga : Test Vidéo Steam Deck
Note N-Gamz : 14/20
Contra Operation Galuga est un vrai retour aux sources salvateur pour une saga qui prenait tout droit le chemin des oubliettes vidéoludiques depuis son changement d’orientation. De fait, en optant pour un bon vieux gameplay Run & Gun en 2.5D, Wayforward retrouve ce qui a fait la quintessence de la licence en nous proposant des niveaux variés, bourrés d’action et d’ennemis, le tout au travers de personnages issus des divers épisodes de Contra et dotés d’armes que l’on peut cumuler, voire même switcher ou même carrément sacrifier pour en obtenir les suprêmes pouvoirs. Un brin de stratégie dans un titre jouable à deux en coopération locale en mode histoire et jusqu’à quatre en arcade, proposant pas mal de bonus à débloquer malgré des prix de monnaie ingame trop élevés qui poussent à rejouer un peu trop souvent les mêmes stages. On dénote aussi, dans les points négatifs, quelques soucis de lisibilité, des graphismes un peu low cost et un peu trop de blabla qui a tendance à casser le rythme mais fort heureusement, on retrouve des boss titanesques, des options de jauge de vie qui facilitent la vie, un vrai tir à 360° et surtout aucun ralentissement à l’horizon pour ce qui est, à ce jour, le Contra le plus accessible jamais créé sans trahir son A.D.N. originel. Les fans vont apprécier et les autres pourraient bien découvrir une saga culte du jeu vidéo des 90’s s’ils font fi de la durée de vie de 2h en ligne droite et tentent de récupérer tous les collectibles.