Review
Les tomes de Your Lie in April avancent à grands pas et avec eux la fin de la série phare de Naoshi Arakawa. Le final sera-t-il aussi spectaculaire que les symphonies jouées par nos héros ? L’auteure continuera-t-elle de nous emporter dans une course contre la mort à grands coups de mélodies classiques? Seules les éditions Ki-Oon détiennent la réponse avec ce neuvième volet très attendu par les fans!
Depuis sa visite à Kaori dans le tome précédent, Kosei a du mal à se concentrer. Est-il prêt à tout abandonner pour la jolie pianiste ? Madame Seto, voyant notre héros soucieux, se décide à l’aider à surmonter ses problèmes. Mieux, contre toute attente, sa grande rivale, Nagi, va même lui demander de participer à ses côtés à la fête du collège. Une expérience qui va se révéler enrichissante et pleine de surprises, surtout quand apparaît le frère de la petite pianiste!
L’auteure nous propose depuis quelques tomes un graphisme de haute qualité mâtiné d’un trait bien plus mature pour ses personnages, lesquelles évoluent toujours autant au fil du temps. Cette fois, le travail des trames est néanmoins plus clair, plus aéré afin de donner de l’espoir et de la vie aux scènes un peu plus comiques qu’à l’accoutumée. Bien entendu, l’oeuvre ne manque pas de passages durant lesquels Kosei se remet en question, avec des teintes plus sombres et de nombreux jeux de regards anxiogènes, mais au final c’est la légèreté de l’ensemble qui l’emporte et permet au lecteur de s’évader, littéralement emporté par la passion dévorante des personnages pour le piano.
Vous l’aurez compris et contrairement aux précédents volets, ce tome est une véritable petite bouffée de joie de vivre, notamment grâce au personnage très dynamique de Nagi qui parvient à nous faire oublier, le temps d’un volume, les dramatiques mésaventures que nos héros subissent depuis le début de la saga.
Évidemment, Naoshi Arakawa n’en oublie pas de faire évoluer un peu plus la relation entre Kosei et Kaori, lesquels se montrent enfin plus honnêtes sur leurs sentiments respectifs et leurs choix d’avenir. Néanmoins, et c’est un reproche persistant que l’on fait à cette série, le récit est diablement prévisible, l’histoire d’amour enfantine des premiers tomes laissant place à une vraie maturité dans les émotions de nos héros, pour un final qui s’annonce forcément tragique.
Bref, ce neuvième volume de Your Lie in April apporte sans doute un ultime bol d’air frais et de bonne humeur avant les deux derniers volets qui risquent bien de nous faire verser de chaudes larmes au son de ces existences rythmées par la musique symphonique. Une histoire touchante… à lire absolument!