Review
Lancé en début d’année sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series après un retard qui lui a fait rater les fructueuses fêtes de fin d’année, Assassin’s Creed Shadows avait pour lourde tâche de redresser les finances d’Ubisoft autant que son image très écornée pour une série de scandales internes mettant en évidence une politique d’entreprise sexiste et laissant libre cours à du harcèlement bien nauséabond. Les fans attendaient quant à eux ce volet avec impatience car il allait enfin concrétiser leur rêve de voir la franchise s’exporter en plein coeur du Japon Féodal. Malheureusement et malgré ses nombreuses qualités énumérées dans notre test vidéo originel sur PS5 Pro (à retrouver en cliquant ici), le titre n’a pas connu le succès escompté aussi est-il normal qu’Ubi, après avoir prouvé via sa filiale Red Lynx qu’il pouvait adapter avec des prios des Open Worlds Next-Gen sur Switch 2 grâce à Star Wars Outlaws, ait décidé de lancer son ultime opus Assassin’s Creed sur la nouvelle console hybride de Big N au prix de 59,99€ (contre 79,99€ sur les autres supports). Un prix au rabais pour un portage aussi impressionnant que les aventures de Kay Vess dans une galaxie lointaine, très lointaine malgré un moteur de jeu radicalement différent (Anvil Vs. Snowdrop) ? La réponse dans mon vidéo-test !
Assassin’s Creed Shadows : Test Vidéo Switch 2
Note N-Gamz : 17/20
Le portage d’Assassin’s Creed Shadows se montre réellement impressionnant quand on pense qu’il s’agit d’un Open World extrêmement vaste doté d’une végétation très dense et que le tout s’affiche à 30fps stable (hormis quelques affrontements en ville) en portable et en docké ! Certes, il n’utilise pas le Ray-Tracing à l’inverse de Star Wars Outlaws (qui tourne sous le Snowdrop Engine et pas le Anvil Engine) et se base avant tout sur la version Xbox Series S de laquelle il a retiré des NPC et autres éléments du décor, mais le soft nous livre une aventure riche, longue, visuellement très jolie et dotée de panoramas assurément somptueux au vu des capacités de la console hybride de Nintendo. Dommage que quelques défauts de la version d’origine, comme les soucis de visibilité en forêt, les mécaniques « Ubi » redondantes comme les Tours de l’Aigle, la Meta Histoire qui ne sait plus où elle va (R.I.P. Desmond) ou encore l’I.A. plus que perfectible des ennemis n’aient pas été corrigés entre temps. Néanmoins, cela ne doit pas gâcher votre plaisir de pouvoir apporter ce très bon Assassin’s Creed partout avec vous, d’autant qu’il est cross-progression, moins cher que les versions PC, PS5 et Xbox Series, doté de musiques très réussies et d’une grosse durée de vie ! Foncez !
















