Eurogamer a décidé de s’intéresser de près au cas Crackdown 3, la fameuse arlésienne de Microsoft pour sa Xbox One (et le PC, grrrr…), dont les retards à outrance ont fait perdre une grosse crédibilité au projet et à la compagnie, et on peut dire que les nouvelles ne sont pas bonnes du tout.
Ainsi, le site a pu interroger Dave Jones, le papa de la franchise, qui ne travaille plus du tout sur Crackdown 3 car il n’avait qu’un simple rôle de consultant au bout du compte, et notre homme ne dresse pas un tableau idyllique du soft. De fait, il nous explique que les promesses de multijoueurs avec des environnements totalement destructibles grâce au Cloud, faites en 2015, se sont avérées totalement intenables à cause de la puissance en berne de la Xbox One. Aujourd’hui, il a même du mal à dire qui travaille sur ce fameux multi…
Mais l’enquête d’Eurogamer va plus loin et le site a interrogé divers acteurs du marché vidéoludique qui ont confirmé à nos collègues que sur les douze derniers mois, Crackdown 3 est passé plusieurs fois à deux doigts de l’annulation! Et oui, le travail en demi-teinte de SUMO Digital commencerait à énerver au plus haut point le constructeur américain, qui a quasiment préféré arrêter là les frais, façon Scalebound, plutôt que de continuer à passer pour un imbécile aux yeux des gamers.
Résultat des courses: le report du soft à début 2019 serait… le dernier retard toléré! Si SUMO Digital ne livre pas une copie correcte à ce moment-là, c’est adios Crackdown, annulation!
Vous l’aurez compris, la pression est immense chez SUMO… et on espère qu’elle leur donnera des ailes pour enfin nous livrer le Crackdown que nous attendons tous, celui qui signera le retour en force de Microsoft au rayon des exclus triple A capables de faire vendre des consoles!