On continue notre petit tour d’horizon de l’interview de Michael Pachter par Gamingbolt avec une autre analyse du marché vidéoludique par celui que l’on nomme avec un peu d’auto-dérision ici: « Le Prophète ».
Cette fois, notre homme revient sur le prix trop élevé de la Xbox One X, nos confrères lui demandant si elle était tarifée trop haut ou, au contraire, vendue à perte.
Voici donc les Saintes Paroles de ce cher M.P., et vous allez voir que ça valait le coup d’attendre:
« Je doute qu’ils la vendent à perte. Je pense qu’ils ont réussi à se persuader que les gamers vont se dire: « La Xbox One X est si puissante, on veut juste l’acheter, on se fout de savoir combien elle coûte ». Mais je ne pense pas que c’est comme ça que les gens prennent leur décision d’achat.«Â
Et c’est là que ça part en vrille, avec une comparaison dont seul ce demi-dieu a le secret:
« Un bon exemple est la Porsche 911, elle coûte $100,000, et une BMW 3 series coûte $50,000. Et la Porsche est plus rapide, et elle à une meilleure tenue de route. Mais la BMW est assez belle, et elle se vend bien plus que la Porsche, parce qu’elle est aussi moins chère. C’est une question de période. Parce que payer la moitié du prix d’une Porsche, c’est dans les possibilités financières des gens. Alors bien sûr vous ne trouverez aucun possesseur de BMW qui ne préférerait pas avoir une Porsche, mais pas pour deux fois le prix de sa voiture. Donc je pense que la Xbox One X est désirable, mais elle coûte deux fois plus cher qu’une Xbox One S… alors pourquoi l’acheter? »
Enfin, il conclut avec une analogie sur la PS4 et le fait que la limite des jeux de la génération actuelle aura un impact sur la One X:
« Et puis, j’ai beau rouler en Porsche, mais la limite de vitesse ici est de 55 mph, alors qui ça intéresse que ma voiture puisse aller à 155 mph? Ma voiture et la BMW iront toutes les deux à 55 au bout du compte. Donc d’une façon pratique, la Xbox One X n’a pas beaucoup de différence avec la PS4 puisque vous serez toujours limités par… ce que sont les jeux!«Â
Il n’y pas à dire, Mister Pachter trouve toujours l’image qui marque…