On vous l’avait dit depuis de nombreux mois, la puissance de la Nintendo Switch était inférieure à celle d’une Xbox One, notamment au vu du type de processeur et d’architecture embarqués (Tegra Maxwell, là où du Tegra Pascal aurait pu un peu mieux rivaliser avec l’actuelle génération de consoles).
Si Nintendo a toujours refusé de communiquer des chiffres précis, préférant parler de processeur et d’architecture « Customs », les récents tests techniques effectués par nos collègues de Digital Foundry tendaient à prouver ce que nous avancions tout ce temps, avec un cultissime Zelda Breath of the Wild ne parvenant pas à afficher un 900p/30fps constant par exemple (ou un excellent Fast RMX contraint d’utiliser une résolution dynamique pour garder son 60fps même en solo).
Aujourd’hui, c’est Julian Eggebrecht, le patron de Factor 5, studio qui a fait l’âge d’or de la Nintendo 64 et du Gamecube avec ses titres estampillés Rogue Squadron (Star Wars), qui profite de la reformation de son équipe pour nous donner ses propres infos sur la Switch, dont voici le résumé, traduit de l’allemand à l’anglais par nos amis de NeoGAF:
- La Nintendo Switch se situe, en termes de puissance, entre une Wii U (0,352 Teraflops) et une Xbox One (1,31 Teraflops). Pour info, la One est la moins puissante des consoles actuelles, derrière la Xbox One S, la PlayStation 4 et la PlayStation 4 Pro.
- Le processeur graphique de la Nintendo Switch répond aux standards actuels.
- La Switch se dompte facilement, peut-être même plus que la PlayStation 4.
Bref, la nouvelle console de Nintendo est simple à programmer, ce qui devrait inciter les développeurs à proposer des softs sur le support, si toutefois ils ne sont pas bridés par le manque de puissance.
Gageons que si les ventes suivent, cette question sera rapidement tranchée et nous devrions voir débarquer de nombreux titres, pour le plus grand bonheur des fans de big N!