Vous n’êtes pas sans savoir qu’Ubisoft est actuellement sous la menace d’une prise de contrôle par Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, via un rachat massif d’actions. Si ce dernier venait à « gagner la partie », le développeur/éditeur breton perdrait vraisemblablement toute liberté sur l’opportunité ou non de sortir tel jeu, voir d’en décaler un pour garantir sa qualité, etc…
En effet, Vivendi intervient systématiquement dans la vision commerciale et éditoriale de ses acquisitions dans le but d’optimiser les bénéfices à court terme, souvent au détriment de la qualité (ce sont du moins les arguments avancés par Ubi). On imagine donc aisément qu’un rachat forcé d’Ubisoft par Vivendi via des OPA agressives entraînerait le lancement d’un nouvel Assassin’s Creed en 2016… alors que la série a bien besoin de se recentrer ! Et ce n’est qu’un exemple.
Du coup, la sortie et le succès commercial déjà établi de The Division pourrait permettre à nos frenchies de rassurer leurs actionnaires afin qu’ils ne cèdent pas aux appels du pied de Mister Bolloré ! C’est en tous cas ce dont est persuadé Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft, et ce qu’il a fait valoir lors de la journée consacrée aux investisseurs du développeur/éditeur.
Très sincèrement, si The Division peut permettre à Ubisoft de garder son indépendance éditoriale afin qu’il nous sorte, de temps à autre, des jeux tels que Rayman Origins, Soldats Inconnus ou encore Child of Light, on est de tout cœur avec le soft !