Annoncé à l’E3 en juin 2013, Titanfall était resté dans l’ombre jusqu’à la Gamescom 2013 où une version jouable a été présentée sur le stand de son éditeur, Electronic Arts. Développé par Respawn Entertainment, studio fondé par des anciens de Call of Duty, ce titre Xbox One, PC et Xbox 360 devrait faire l’effet d’une véritable bombe si l’on en croit ses géniteurs. C’est justement pour m’en assurer que j’ai pratiqué la bêta de ce FPS futuriste, histoire de vous proposer une petite preview pour ce jeu… qui s’annonce explosif.
Avant de se lancer dans l’aventure et de tirer sur tout ce qui bouge, on va remettre les choses dans leurs contexte. L’histoire de Titanfall se déroule dans un futur, assez apocalyptique. On y apprend que deux groupes se font la guerre pour les ressources les plus importantes, à savoir la faction IMC et la faction M-COR aussi appelée Milice. La bêta commence donc dans l’un des deux camps, décidé aléatoirement à chaque partie. Le joueur choisit d’abord sa classe, 3 au choix pour la bêta (les classiques du genre entre le bourrin et l’athlète), puis son Titan, là aussi 3 au choix entre Atlas aux capacités bien balancées, Stryder qui est ultra rapide et Ogre qui est le Tank de service, et le voilà envoyé sur le champ de bataille pour défourailler la faction adverse en vue interne, dans différents mode de jeux, que ça soit une course aux points en tuant des ennemis, une capture de points de relais ou tout simplement une bataille dans laquelle le dernier titan en vie est le gagnant.
D’emblée, le gameplay de Titanfall se veut extrêmement nerveux. Lors des phases où l’on est à pied, le joueur a la possibilité de se déplacer en effectuant des sauts vertigineux ou en courant sur les murs. Il faut donc utiliser efficacement les capacités de mouvement de votre soldat telles que le double saut, les wall jump ou même la possibilité de courir à la verticale sur toute surface qui s’y prête pour se protéger et faire feu sur les adversaires.
Mais le gros point fort de Titanfall consiste surtout en l’appel de géants de fer, les titans, qui possèdent une force de frappe et un arsenal tout simplement… titanesque (oui, elle était facile): le pauvre joueur lambda qui se ballade à pied pourra même mourir s’il se fait marcher dessus par un colosse ennemi! Certes, les commandes à bord de ces méchas sont plus classiques, mais les possibilités restent nombreuses et jouissives, bien qu’il vous faudra faire extrêmement attention car vous êtes loin d’être invulnérable ! En effet, chaque soldat possède, en plus de l’arme principale et de la secondaire, une arme Anti-Titans qui se veut redoutable contre ces derniers. En prime, les unités à pied ont également la possibilité de monter sur une de ces machines géantes pour faire un peu de rodéo sur leur dos et leurs asséner des dégâts. Vous aurez donc compris que dans Titanfall, personne n’est à l’abri, pas même à bord d’un mécha surarmé. Si l’on ajoute à ce concept de base diverses améliorations pour les unités comme la possibilité de se rendre invisible, d’augmenter la vitesse de déplacement et j’en passe, on obtien un final un titre assez riche, au gameplay ciselé, au fun immédiat, et à la grosse marge de progression pour qui veut en maîtriser toutes les subtilités.
Mais là où l’on attendait clairement le soft, c’était sans conteste sur la qualité graphique, Titanfall étant de fait un FPS Next-Gen (même s’il sortira également sur 360). Et bien on peut dire que le titre de Respawn Entertainment en jette à ce niveau, que ce soit sur PC ou XBox One (bien que cette dernière nous offre une résolution inférieure). Les décors sont sublimes, les effets de lumière flattent la rétine et surtout : les titans sont indéniablement classieux ! Le tout tourne sans ralentissements et c’est un vrai plaisir de s’adonner aux joies du frag… ou de la fuite (tout dépend de votre point de vue…et de la taille de l’unité qui vous course !).
Bref, Titanfall, s’il reste classique dans son écosystème avec les sempiternels points d’expérience à gagner pour débloquer plus d’upgrade, d’armes et autre bonus, a su apporter une touche d’innovation dans le monde du FPS multi avec le système des Titans qui redéfinit le gameplay. On regrettera une seule chose dans cette bêta : la durée des affrontements, trop courte, et surtout le Matchmaking, à savoir le tri des joueurs pour une partie, qui est fait complètement au hasard. Il n’est donc pas rare d’avoir un joueur niveau 1 qui débute se retrouver au beau milieu de gamers expérimentés… pour un carnage en règle du petit nouveau… Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir, Titanfall s’annonce comme un tout grand jeu, au fun indéniable, et à la beauté inattaquable. On se retrouve dans un mois pour voir tout ça plus en détail avec le test de la version finale !
Note Preview N-Gamz: 5/5
Le trailer du jeu