C’est à l’occasion de Japan Expo 2013 que les impressarios du groupe de visual-kei ultra connu NIGHTMARE (dont vous pouvez trouver une présentation complète juste ici) nous ont donné rendez-vous pour une interview de leurs protégés avant un concert qui allait tout déchirer dans la Live House du salon. Etaient présents pour cette séance de question réponse ultra privée: le fondateur du groupe, Sakito, et son chanteur, Yomi. Pour info, c’est la première fois que le groupe, qui a quand même plus d’une dizaine d’années de carrière derrière lui, met les pieds en France, et nous n’étions ni plus ni moins que le premier média de l’hexagone à les rencontrer. Une sacrée responsabilité et un léger stress des deux côtés de la table, d’autant plus que la TV nipponne était présente pour immortaliser l’instant sur un documentaire dédié au groupe. Heureusement, le léger trac s’est très vite dissipé par une bonne humeur omniprésente que l’on vous propose de découvrir de suite!
Neoanderson/Nana: Bonjour et ravi de vous rencontrer!
Sakito et Yomi (en choeur): Ravis également!
N/N: Première petite question: pouvez-vous nous raconter comment s’est formé le groupe NIGHTMARE?
Yomi: Tout d’abord, ce sont Hitsugi et Sakito qui sont devenus amis, avant d’être rejoints par moi et Ni-Ya. En 2000, nous avions tous le même âge et nous connaissions Ruka, qui jouait alors dans un autre groupe. Quand sa formation s’est séparée, nous lui avons demandé de nous rejoindre, et il a accepté.
N/N: Votre nouvel album est sorti en janvier dernier. Comment avez-vous travaillé dessus? A-t-il un concept particulier? Un message à faire passer?
Sakito: Nous n’avons pas eu de façon spécifique de travailler sur ce nouvel album. De façon générale, on ne se dit pas: « Tiens, voilà le concept de l’album, nous allons écrire toutes nos chansons sur base de ça ». En fait, j’écris les chansons comme elles me viennent et lorsque le nombre de ces chansons est assez important, je les regarde et je me dis: « Tiens, celle-là serait sympa sur un album, et celle-là aussi ». L’homogénéité se créent après le processus d’écriture des chansons.
N/N: C’est la toute première fois que NIGHTMARE vient en France. Comment trouvez le public français, la France en général, et avez-vous eu le temps de visiter quelque chose?
Y: Nous n’avons pas encore eu l’occasion de donner un concert en France, nous le ferons d’ailleurs tout à l’heure, donc je ne peux pas vraiment me prononcer pour nos fans français, mais nous nous sommes balladés un peu à Paris et avons observé les français de manière générale. Comparé, par exemple, aux Etats Unis, les gens semblent plus gais et sympathiques.
N/N: Votre groupe a déjà une très longue carrière derrière lui. Quelle est la recette de votre longévité dans vos relations entre vous?
S: Je pense sincèrement que c’est la distance que nous réussissons à mettre entre chaque membre du groupe qui nous permet de garder une stabilité. Nous nous entendons très bien, mais nous ne sommes pas collés ensemble tout le temps. Nous avons une bonne distance entre nous pour garder de bonnes relations, vraiment.
N/N: Vous êtes ici aujourd’hui en tant que NIGHTMARE, mais vous avez également un groupe alter-ego, Sendai Kamotsu (Yomi se met à rire…). Quel était l’idée derrière ce groupe et envisagez-vous de venir faire des concerts en France avec cette formation?
Y: Apparemment, il existe une rumeur qui dit que nous serions Sendai Kamotsu, mais ce n’est pas nous (rires). C’est tout simplement le groupe de mon petit frère, qui me ressemble très fort (re-rires et clin d’oeil complice à Sakito). Je poserai la question à mon petit frère, promis.
N/N: Si vous deviez choisir dans tout votre répertoire une seule chanson pour faire découvrir NIGHTMARE à quelqu’un qui ne vous connaîtrait pas, laquelle serait-ce et pourquoi?
S: Tout comme pour le public japonais, les chansons qui nous ont fait grandement connaître ici sont sans aucun doute l’opening et l’ending de l’anime Death Note. S’il fallait en choisir une pour nous représenter, ce serait l’opening, intitulé « The World ».Â
N/N: Dernière petite question: Auriez-vous un petit message à faire passer à nos lecteurs et au public français en général?
S: Jusqu’à présent, nous avions déjà reçu des propositions de venir à l’étranger, mais avec notre planning c’était très compliqué. Maintenant que nous sommes en France, nous avons vraiment envie de pouvoir y revenir rapidement, donc venez à notre concert le plus nombreux possible pour nous soutenir!
N/N: Merci infiniment et très bon concert!
S et Y: Merci à vous.Â