Vous aimez les films avec des bonnes vannes, la SF et le suspense ; le tout saupoudré de manigances ?
Vous adorez les méchants bien barrés dignes d’un défilé d’Halloween ?
Alors le film « Lock Out » est fait pour vous.
J’ai eu la chance de le voir en Avant-première Lundi 2 Avril, et c’était sympa.
Déjà, parce que Luc Besson est au scénario (d’où les quelques bonnes vannes), mais pas seul : en effet, Stephen St Leger et James Mather l’ont aidé à adapter son idée (déjà, pour éviter une suite au « 5e élémént », et qu’il ne repasse derrière la caméra).
En plus, parce que les deux irlandais cités plus haut sont aussi les réalisateurs.
D’où la qualité finale de l’ensemble.
Mais, pour la présentation, seuls Luc Besson, les producteurs et Guy Pearce étaient présents.
Cela dit, c’étaitquand même intéressant.
Pour ce qui est du film en lui-même, ça commence comme un film d’espionnage : le héros (donc forcément gentil) est accusé d’avoir tué son collègue et ami de la CIA, et d’avoir volé les documents prouvant que le défunt vendait des secrets à d’autres puissances avec l’aide d’un ami (non pas Jean-Pierre Foucault).
Comme c’est le héros, on sait que c’est faux et qu’il arrivera à prouver son innocence, mais pas tout de suite.
On le condamne injustement (forcément, vu que le héros est toujours accusé à tort) à une peine de 30 ans de prison dans une station pénitentiaire orbitale, le tout dans une phase de stase (comme Rodman, dans « Demolition Man).
Comme par hasard, la fille du président (la belle Maggie Grace), est sur ladite station pour dénoncer précisément les effets de la sortie de la stase sur le comportement des pauvres ptits prisonniers multi-récidivistes, assassins-meurtriers-violeurs et autres enfants de choeurs.
Evidemment, à cause de son garde du corps qui fait du zèle lors d’un interrogatoire, elle se retrouve prisonnière des prisonniers, qui vont vite prendre le contrôle de la station.
Heureusement, ils ne savent pas encore qui elle est, et la CIA dit à SNOW (le héros du film, pas celui de FF XIII) qu’il est leur seul espoir de sauver la situation. Comme Mace, le complice de Snow est sur la station, notre héros décide d’y aller. Pour sauver la fille (et la choper à la fin du film, comme dans tout film de Besson) mais aussi pour sauver son pote et savoir où il a caché sa malette.
Les deux méchants (qui sont frères, évidemment) sont impitoyable pour l’un (Alex), et complètement fou (hydell) pour l’autre.
Et le duo fonctionne assez bien, créant une bonne dynamique narrative, avec ce qu’il faut de tension pour nous tenir en haleine.
Le coté « je fais du Baby-sitting à la Die Hard » est téléphoné, mais il y a de bonnes ficelles qui rendent l’histoire intéressante, surtout qu’on ne sait qu’à la fin si Harry, le pote de Snow était bien un agent double ou non, et comment le héros du film sauve son honneur et celui de son ami.
Et comme c’est la CIA, on n’est pas au bout de nos surprises.
Bref, on bon film écrit par Besson SANS Jean Reno et avec un vrai scénario, et de bonnes vannes.
Un bon divertissement, qui a la bonne idée de sortir avant les Block Busters de l’été.