Review

Oh qu’elle est mignonne cette petite fille ! Oh… Mais cette ambiance, on dirait du Ghibli tout craché ! Ni une ni deux, je fonce sur mon petit rédacteur en chef pour faire main basse sur ce Yomawari qui me fait de l’œil sur PS Vita. Et là… C’est le drame…

Toujours regarder des deux côtés !

"Partir à la recherche de votre chien et de votre soeur... en pleine nuit! Mauvaise idée!"

« Partir à la recherche de votre chien et de votre soeur… en pleine nuit! Mauvaise idée! »

Développé par Nippon Ichi Software, à qui l’on doit entre autre les Disgaea et les Criminal Girls, et édité par NIS America, Yomawari débarque sur Vita et Steam histoire de nous proposer une petite balade fort sympathique sous un ciel nocturne étoilé…

Je vous arrête tout de suite ! Si c’est ce que vous cherchez dans le soft : fuyez ! En effet, votre aventure commence sur un événement tragique poussant votre jeune héroïne à s’aventurer, seule et de nuit, au beau milieu des rues de sa ville, à la recherche de sa sœur et de son chien disparus.

On prend sa lampe et on y va !

Alors que vous vous risquez à traverser les ruelles sombres du voisinage, le monde change rapidement autour de vous! Hallucinations, peurs primaires de petite fille, invasion de l’au-delà… Bref, peu importe ce qui se cache derrière ces horrifiantes apparitions, autant dire que la promenade ne sera pas de tout repos ! Votre lampe sera d’ailleurs votre meilleure amie et les buissons où se cacher deviendront votre seul et unique salut, hormis des autels vous permettant de sauvegarder par le biais d’une petite piécette. On n’est jamais trop prudent…

"Un système de jeu... terrifiant et capable de vous faire mourir de peur"

« Un système de jeu… terrifiant et capable de vous faire mourir de peur »

Le principe de Yomawari est simple : en vue de trois-quart haut, on avance, on trouve des indices, on se cache… et vos nerfs auront intérêt à être bien accrochés, principalement si vous jouez sur Vita, afin d’éviter de jeter la console à cause d’un jump scare tant l’apparition des êtres de la nuit peut vous causer une crise cardiaque ! Effet garanti si vous pratiquez le soft de nuit, seul(e) dans votre salon faiblement éclairé. En effet, l’idée de génie du titre est de jouer sur les battements cardiaques de votre jeune héroïne. Plus un monstre s’approche d’elle, plus son rythme s’accélère et moins votre demoiselle peut courir… jusqu’à faire exploser votre cœur à l’écran ! De quoi vous mettre une pression pas possible, mais on aime ça !

Une si charmante petite ville…

Si le gameplay est simpliste, la réalisation esthétique du soft, quant à elle, nous envoie du très lourd dès les premières secondes. Alors oui, on n’est pas dans le cadre de l’hyper-réalisme mais plutôt dans celui de l’animation nippone propre et magique, de celle que l’on retrouve dans les œuvres des grands noms du cinéma asiatique. Des jeux de couleurs choisis judicieusement, une fluidité de chaque instant et un souci du détail effrayant font de ce Yomawari une petite merveille visuelle en 2D.

"Le design des monstres est horrifiant à souhait et l'animation fluide au possible!"

« Le design des monstres est horrifiant à souhait et l’animation fluide au possible. Un bijou 2D! »

La bande-son participe également à 200% à l’ambiance gênante, voire même angoissante de l’expérience que nous propose le soft. Les musiques laissent transparaître cette impression de qualité jusque dans les moindres recoins de leur tonalité, pour ce petit jeu qui pourtant, au premier abord, ne payait clairement pas de mine. Quant aux bruitages, ils auront tôt fait de vous faire sursauter, croyez-moi !

Un joli cauchemar…

Yomawari : Night Alone est une surprise dans tous les sens du terme. Un véritable ascenseur émotionnel nous faisant passer du « Oh que c’est mignon » à « Merde, merde, merde, sortez-moi de là… J’ai peur! » en seulement quelques minutes. Le contraste entre le principe, la réalisation et le degré d’immersion et de frousse que le titre peut vous prodiguer est saisissant. Il apporte une dimension très intéressante au soft, sans parler de son incroyable scénario qui, à l’image du reste du jeu, semble plutôt simple au départ. Une oeuvre saisissante, à posséder absolument si l’on adhère au style horrifique!

La bande-annonce

Réalisation: 19/20

Une petite pépite visuelle 2D à l’esthétisme ultra soigné, voilà comment résumer Yomawari sur le plan technique en une seule phrase ! On sent qu’un souci du détail hors norme a été apporté au soft, pour le plaisir de nos petits yeux et une immersion de chaque instant.

Gameplay/Scénario: 17/20

Le scénario est magnifique, mais je n’en dirai pas plus afin de ne pas tomber dans le spoil primaire. Le gameplay se veut simpliste, peut-être un peu trop, mais diablement efficace pour vous filer la frousse. On regrettera juste le système de sauvegarde via les autels, lequel pourra se montrer frustrant par moment.

Bande-Son: 18/20

Magique, elle s’intègre à merveille dans le soft et même mieux que ça : elle fait partie intégrante de l’ambiance que les développeurs ont mise en place.

Durée de vie: 15/20

Toujours le même problème avec ce genre de jeu: on en veut toujours plus ! Il n’empêche que, malgré ses quatre à cinq heures en ligne droite, on prend plaisir à relancer une partie de Yomawari même une fois le jeu terminé et malgré les 40 Euros dépensés.

Note Globale N-Gamz.com: 17,5/20

Yomawari : Night Alone est un bijou ! Il nous en met plein les yeux, plein les oreilles, plein le cœur pour notre plus grand plaisir. Sous couvert d’une aventure vécue à travers les yeux d’une enfant, on a affaire à un soft qui saura nous toucher et nous faire tressaillir d’effroi, nous adultes plus ou moins jeunes. A ne pas rater malgré une durée de vie un peu courte pour le prix !



About the Author

LadyDisturbed
Jeune sœur de bataille, dévoreuse de romans à la vitesse de la lumière et fanatique de jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance... voilà ce qui pourrait résumer de façon rapide votre petite rédactrice. Les mangas ne me font pas peur, la couture et le cosplay sont mon lot quotidien, l'écriture de fan fiction m'occupe et je rêve et vis dans un monde fait de fantasy et de science-fiction où les princesses Disney ont leur place. Éclectique, je suis ouverte à tous types de jeux, allant du RPG au FPS en passant par le Visual Novel, les MMO ou encore les jeux de stratégie, tout en voguant dans les eaux troubles des jeux indépendants que je me plais à vous faire découvrir. Je ferai tout ce qui est possible pour être juste dans mes jugements, et puisse le sort vous être favorable !