Review
Terra Nil n’est autre qu’un City Builder qui vous propose de tout construire… sauf une ville ! Audacieux non ? L’idée de départ du soft de Free Lives est simple : aujourd’hui, il serait hypocrite de croire que l’on va vers des jours relativement heureux, entre les rapports alarmants du GIEC, les inondations désastreuses, les catastrophes en tous genres qui semblent se produire de plus en plus fréquemment… Alors Terra Nil propose de partir dans le sens contraire : revégétaliser et repeupler d’animaux sauvages des déserts désormais trop arides ou des zones ultra polluées. Intelligent n’est-ce pas ? Alors enfilez vos bottes et vos arrosoirs, on part pour le test de ce titre qui sortira dès demain sur Steam au prix de 24,99€ !
Bien plus simple de tout péter… que de réparer !
Vous l’aurez compris, Terra Nil n’a rien de commun avec un SimCity ou un Civilization. Non, ici il va falloir réfléchir pour creuser des rivières, calcifier les rives pour pouvoir y installer des éoliennes nécessaires pour alimenter vos appareils et remplir les conditions pour ramener faune et flore sur des terres désolées. Chaque genre de map disposera de ses facilités et ses contraintes : vous n’allez pas restaurer de la même façon une zone tempérée ou une zone tropicale, et c’est une bonne chose car cela va éviter la lassitude que l’on aurait pu craindre en fil de partie.
Chaque zone aura un impératif de départ : nettoyer l’eau, parvenir à avoir des prairies et des forêts par exemple, puis ensuite vous aurez des outils pour contrôler le climat et enfin l’aider à atteindre des niveaux de températures et d’humidité propice au développement de biomes environnementaux au sein desquels vont pouvoir s’épanouir végétaux et animaux. Et vous allez vite vous rendre compte qu’au final, il est bien plus compliqué de tout réparer que de tout foutre en l’air !
Ne laisser aucune trace humaine
Ajoutons qu’en prime, vous ne devez pas laisser de trace de votre passage ou de votre intervention. La troisième phase d’une partie vous imposera donc de bâtir un aéronef et des outils de recyclages afin de tout rendre à l’état sauvage et repartir en mode « ni vu ni connu j’t’embrouille » ! C’est fin, malin et ça se prend en main très rapidement. N’allez cependant pas penser que le soft est aisé car il va falloir se triturer les neurones pour placer correctement ses divers engins de réhabilitation tout en envisageant déjà le fait qu’il va falloir tout rembarquer. L’optimisation est donc la clef et elle n’est pas facile à maîtriser.
Visuellement, Terra Nil nous emmène dans un univers que l’on voit renaître sous nos yeux. Sa direction artistique, en charmant pixel en vue isométrique, est ultra jolie et ne fatigue jamais la vue même lors de longues games. Les différents environnement nous proposent de la diversité et c’est un vrai petit plaisir coupable de voir nos terrains évoluer sous nos yeux. C’est beau, frais et l’interface est simple et claire afin de ne pas nous saturer en information. Les illustrations dans notre calepin de route se veulent mignonnes et on sent que le soft a été soigneusement travaillé sous toutes ses coutures. Enfin, la bande-son est légère, trop parfois, si bien que je ne saurai vous recommander de vous faire une petite playlist bien chill à côté.
Terra Nil : Trailer sur PC