Review

Farming Simulator avait tout de la mauvaise blague au début de son histoire. C’est vrai, comment penser qu’un jeu de gestion agricole pouvait cartonner et faire des millions de vente sur PC, avant de s’offrir des portages consoles qui rencontreraient le même succès? Pourtant, Focus Home Interactive a clairement trouvé un nouveau marché de gamers avec sa licence, et forcément attisé la convoitise d’autres éditeurs désireux de profiter de la manne d’argent potentielle découverte par le studio français. Il est donc tout à fait logique de découvrir aujourd’hui Pure Farming 2018 sur PlayStation 4 (et Xbox One/PC), premier opus d’une toute nouvelle « saga » développé par Ice Flames et éditée par… Techland! Et oui, les rois du jeu de zombie (Dead Island, Dying Light) se mettent au vert à la surprise générale. Le souci, c’est que leur premier jet est loin de nous convaincre…

Le Vidéo-Test par Neoanderson

Réalisation: 04/20

On ne sait pas ce qui a pu passer par la tête des développeurs de Ice Flames pour oser nous pondre une pareille bouillie de pixels sur une console aussi puissante que la PlayStation 4. Alors certes, l’animation est fluide, mais vu le peu qu’il y a à afficher… encore heureux! On se croirait revenu au début de l’ère PlayStation 3 tant la distance d’affichage est risible, les textures hideuses et les bugs de collisions totalement horripilants, certains vous obligeant même… à relancer votre partie! Un titre pas du tout fini techniquement…

Gameplay/Scénario: 10/20

Le titre incorpore un vrai mode histoire qui vous voit reprendre la ferme d’un aïeul criblé de dettes, avec divers objectifs à accomplir afin d’apprendre les bases du gameplay. Le souci, c’est que la traduction est loin d’être au top, s’emmêlant même les pinceaux dans les touches à utiliser, ce qui fait inutilement tourner le joueur en rond. Ajoutez à cela des placements au millimètre pour décharger votre marchandise, un gameplay pas trop adapté à la manette et une gestion du temps totalement rédhibitoire qui vous demandera plusieurs heures pour cultiver un champ, et vous voyez le topo. Heureusement que chaque environnement propose ses propres plantations, dont certaines s’avèrent très exotiques, et que l’accumulation d’XP pour débloquer de nouvelles machines pousse à continuer la quête. Par contre, l’absence du online est plutôt incompréhensible…

Bande-Son: 11/20

Pas de radio dans votre tracteur histoire de tuer le temps, alors qu’un champ peut parfois vous prendre une bonne heure à cultiver. Par contre, les bruits de moteurs des machines sont plutôt crédibles et les musiques de menu sont bien dans le ton.

Durée de vie: 14/20

Avec cinq environnements distincts et pas mal de cultures différentes, le titre offre une belle variété de situations ainsi qu’un mode campagne (sans mauvais jeu de mots) complet… reste à voir si vous tiendrez le coup jusqu’au bout en dépit des bugs bloquants et de la gestion calamiteuse du temps.

Note Globale N-Gamz.com: 10/20

Pure Farming 2018 est loin d’être une simple copie carbone de Farming Simulator et on sent que Ice Flames a voulu apporter du sang neuf au genre en multipliant les bonnes idées comme des cultures plus exotiques (vigne, riz, café), des lieux atypiques (Japon, Colombie) et même des défis avec des catastrophes naturelles telles qu’un feu de forêt ou une invasion de sauterelle. Le souci, c’est que le jeu souffre d’un gameplay bien bancal, d’une gestion du temps trop frustrante (2h pour certains champs), d’une maniabilité pas vraiment adaptée à la manette et, surtout, d’un moteur 3D totalement honteux! Ajoutez à cela l’absence de radio et de mode online, et vous comprendrez que Farming Simulator peut dormir sur ses deux oreilles… pour l’instant.



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!