Review

Kai, Cole, Zane et Jay rempilent dans une nouvelle aventure pleine de briques jaunes et de Spinjitsu sur Nintendo 3DS (et Vita), histoire d’affronter le mystérieux Ronin qui a cru bon de leur laver le cerveau à grands coups de glaive d’obsidienne! Une seule solution: retrouver les armes légendaires pour récupérer la mémoire et faire sa fête au grand méchant de service dans un titre qui plaira aux fans de la licence… ou aux plus jeunes.

Le vidéo-test par Neoanderson

Réalisation: 15/20

Bien entendu, le soft est également disponible sur Vita, où le constat graphique est plus à l’avenant mais il n’empêche: les niveaux sont étroits alors qu’on sait que la 3DS peut offrir plus et surtout l’animation rame comme pas permis quand on passe en mode 3D, rendant le titre injouable. En attendant, sans activer ce mode, le titre est graphiquement sans doute ce que TT Games a fait de mieux sur la portable de Nintendo, même si d’aucuns reprocheront aux titres LEGO de joueur dans la simplicité artistique.

Gameplay/Scénario: 14/20

Le scénario ne parlera qu’aux fans de la saga, car il se situe en plein milieu de l’histoire des Ninjago, tout simplement. Néanmoins, il s’avère plaisant à suivre, ce qui est déjà pas si mal, et l’humour est plutôt sympathique. On regrettera néanmoins que les vannes passent toutes par la parole, bien loin des gags visuels d’un LEGO Star Wars, par exemple. Niveau gameplay, les personnages ont une palette de coups très limitée mais que se termine par un finish assez réussi. On trouve pas mal de phases de jeux différentes (moto, avion, dragon, …) et il faudra utiliser les capacités de chaque héros pour avancer dans les niveaux. Le souci: on vous aiguille sans arrêt et les stages sont bien trop courts, sans parler de l’aspect construction trop automatisé.

Bande-Son: 17/20

Les dialogues sont entièrement doublés en français, sans faute de goût, et la musique accompagne sans soucis votre épopée de ninja. Rien à redire de ce côté.

Durée de vie: 12/20

Le jeu est, malheureusement, bien trop facile. Il n’y a aucun game over à l’horizon, les objectifs annexes sont vraiment simples à réaliser et les niveaux trop étroits n’aident pas à rendre le titre suffisamment long. Hormis un ou deux casses-têtes qui vous demanderont un peu de jugeote, comptez moins de six heures pour boucler le soft. Et ce ne sont pas les quelques objectifs secondaires qui viendront gonfler la donne, contrairement aux titres LEGO « triple A » comme Le Hobbit, Star Wars ou Harry Potter.

Note Globale N-Gamz.com: 14,5/20

LEGO Ninjago reste dans la droite lignée de ses prédécesseurs LEGO avec un gameplay basé sur des binômes de compétences, des tonnes de « dots » à récupérer pour gonfler le score, de l’humour et de la construction. Le souci, c’est que l’usage de la 3D stéréoscopique est proscrit tant elle fait ramer le jeu, que les niveaux sont trop courts, et que la durée de vie ainsi que les nombreuses aides ingame destinent le soft aux plus jeunes. Dommage, car techniquement le titre s’en sort assez bien et aurait pu donner un tout bon jeu si le gameplay avait été plus travaillé. Bref: vite fini, vite oublié, mais le plaisir est présent tout au long du périple, c’est déjà ça.



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!