Review

Microprose, que les plus anciens du marché vidéoludique doivent bien connaître, se décide à sortir de l’ombre en éditant… un jeu de baston ! Si à la base, l’idée peut sembler plus que sympathique, d’autant que le soft aborde les mots « Girl » et « Fight » dans son titre, autant dire que le racolage est de rigueur ! Ciblant principalement les ados en manque d’affection féminine ou de fantasmes avilissants pour ce que d’aucuns osent encore appeler « le sexe faible » (on voit qu’ils ne connaissent pas ma femme… que j’adore), Girl Fight tente néanmoins de sortir la tête de l’eau en proposant quelques idées inédites et sympathiques. Cela suffira-t-il à sauver le soft de la noyade ?

Le Video-Test par Neoanderson

Réalisation: 11/20 

Si les combattantes sont correctement modélisées pour un soft à petit budget, force est de constater que le moteur de jeu souffre parfois de saccades, que l’aliasing est bien présent, et que les décors font juste peine à voir. Le tout sans compter sur des jeux de lumière inexistants et sur des effets spéciaux un peu chiche lors des attaques psi ou des finish combos. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que le titre coûte à peine une dizaine d’Euros.

Gameplay/Scénario: 13/20 

Bien que le gameplay soit totalement calqué sur du Dead or Alive 5 avec ses touches de poing, de pied, de chope qui sert de contre, et de parade, il introduit un ajout plus qu’intéressant avec la jauge de psi qui permet l’usage de deux pouvoirs, choisis parmi des classes upgradables : les PSI Power. Allant de l’immolation de votre héroïne au vol pur et simple de vie à votre adversaire, en passant par un choc sismique dévastateur, ces boosts augmentent clairement le côté tactique des combats. C’est donc à un incessant ballet de contre, de break, et de combos avec finish ultime que vous allez assister entre deux combattant(e)s chevronnés… le hic, c’est que personne n’est présent online ! Gros bémol pour le scénario à la ramasse, qui ne vous révèle le passé de votre perso que via l’achat de sa bio, se débloquant systématiquement une fois l’insipide mode arcade clôturé avec votre belle (huit fois, une par combattante !!!!).

Bande-Son: 07/20 

Une techno-trance insipide servie par des doublages génériques et en général inaudibles. Seuls les impacts de coups semblent avoir été travaillés.

Durée de vie: 12/20

Si le fait de finir huit fois, une fois par perso débloqué, le mode scénario (pompé encore une fois sur DOA et sa conception de combattante ultime) vous tiendra assez bien en haleine, même en easy (trois modes de difficulté présents), vous aurez tôt fait de lâcher le jeu, malgré un système de « combits » glanés au fil de vos victoires et vous permettant d’acquérir clichés des bimbos, pouvoirs psis et tenues affriolantes.

Note Globale N-Gamz.com: 11/20

Girl Fight s’annonçait vraiment bien. Un clone de Dead or Alive 5, à moins de dix Euros, on peut dire qu’on l’attendait impatiemment. Hélas, entre temps, le PSN+ est passé par là avec DOA5 gratuit, mais c’est surtout le mode arcade/story risible, le faible nombre de personnages (huit), les errances de gameplay (pourquoi ne pas pouvoir afficher la liste des coups directement sur l’écran ?) et la réalisation en demi-teinte qui vous feront tourner les talons au profit du soft de Tecmo. Néanmoins, si vous avez des amis expérimentés dans les jeux de combat, les joutes peuvent vite s’avérer passionnantes, et très demandeuses en terme de gameplay. 



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!