Review

Sans doute considéré comme LE meilleur arc de toute la saga Dragon Ball Z tant il prend à contrepied les fans amoureux du « Goku gagne toujours » pour les projeter dans un monde de désolation où le mal triomphe, la ligne temporelle de « Trunks du Futur » a donné lieu à de nombreuses fan fictions mais également à… l’ultime DLC de Dragon Ball Z Kakarot ! On l’a justement testé pour vous ! Alors, magnifique testament pour un jeu pétri d’ambitions ou plutôt chant funéraire d’un soft qui n’a jamais su trouver sa ligne directrice au fil du temps ?

Back to the Future…

« Une mise en scène parfois très inspirée »

Pour ceux qui seraient passés carrément à côté de l’arc de Trunks du Futur dans la saga Dragon Ball Z (ou de toute la saga DBZ tout court, tant qu’à faire), sachez qu’il s’agit en fait de la vraie ligne temporelle de la franchise, dans lequel Goku, après avoir abattu Freezer sur Namek en devenant Super Sayien, revient sur Terre pour finir par y succomber suite à une maladie cardiaque.

Comme si cela ne suffisait pas, deux cyborgs meurtriers créés par le Docteur Gero, un ex-scientifique de l’armée du Ruban Rouge anéantie par Goku dans Dragon Ball (sans Z), font leur apparition et abattent sans mal les plus grands guerriers de l’entourage de notre héros. Et oui : Vegeta, Piccolo, Krilin et compagnie… tous y passent, ne laissant que Gohan et le tout jeune Trunks, fils de Vegeta et Bulma, en vie.

« Vous allez croiser ces deux-là jusqu’à plus soif ! »

Son Gohan entreprend donc d’entraîner Trunks du mieux qu’il le peut afin d’anéantir les dénommés C-17 et C-18 avant qu’ils n’annihilent toute vie sur Terre, mais les choses vont très vite mal tourner, forçant la progéniture de Bulma et utiliser une machine spatio-temporelle fraîchement construite par sa mère pour avertir Goku de l’avenir de désolation qui l’attend et lui remettre un médicament salvateur, créant une seconde ligne dimensionnelle qui se poursuivra ensuite avec Cell, Bou, la saga GT et la saga Super. Bref, un beau « bordel » en perspective mais des séquences d’une rare intensité émotionnelle.

88 miles… à l’année

Si la saga Trunks du Futur a autant marqué les fans, c’est parce qu’elle n’hésite pas à faire mourir des héros que l’on pensait invulnérables, le tout dans des combats riches en action et en plan cultes aptes à rester gravés à jamais dans la mémoire collective, comme la première transformation de Trunks en Super Guerrier suite à une perte affective atroce.

« Des décors réutilisés à la va-vite »

On attendait donc que CyberConnect 2, qui a su retranscrire avec maestria ce type de séquences dans toute sa série Naruto Ultimate Ninja Storm, fasse de même ici tant le matériau de base était puissant, et pourtant la sauce ne prend pas assez car trop diluée dans une foule de redites et de quêtes annexes parfois sans saveur, faisant traîner en longueur et cassant le rythme d’un récit (le nombre de fois où l’on se tape les cyborgs est insane) qui se devait d’être plus intense.

Pourtant, certaines phases ont un certain génies et la mise en scène est parfois encore plus réussies que celles de l’animé. De même, découvrir la jeunesse de Trunks est assez intéressante mais rien à faire, ce DLC laisse un goût de trop peu, surtout si l’on a vu et adoré l’arc originel !

La bande-annonce

Tableau de notes: s’agissant d’un DLC, nous n’incorporerons pas de tableau de notes. Vous pourrez retrouver ce dernier dans le test du jeu complet en cliquant ici.

Note Globale N-Gamz.com: 14/20

S’il est indéniable que l’arc de Trunks du Futur est l’un des plus osés et bouleversants de toute la saga Dragon Ball Z, force est de constater que la mise en gameplay de CyberConnect 2 n’arrive pas à atteindre le climax bouleversant du manga ou de la série animée. On sent vraiment la volonté de bien faire des développeurs, notamment grâce à l’approfondissement de la jeunesse de Trunks qui n’a été que survolée par le manga et l’animé, mais le fardeau était trop lourd à porter et le studio s’est senti obligé de rallonger la sauce avec des quêtes annexes sans saveur (Fedex Power !!!) et de fausses bonnes idées et décors ré-utilisés avec quelques artifices, sans oublier le fait que question réelles nouveautés ou sensations manettes en main, on reste bien trop axé sur ce qui a déjà été fait auparavant là où l’on aurait apprécié de nouvelles phases de jeu. Il suffit de voir à quel point les Cyborgs reviennent sans cesse pour s’en rendre compte. Bref, il s’agit sans doute du meilleur DLC du soft, mais il est loin de la maestria de l’arc dont il s’inspire. Dommage.



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!