Review

Quasiment douze ans après la sortie de son dernier opus, Doom 3, sur PC puis Xbox première du nom, le père fondateur du jeu de tir à la première personne nous revient enfin dans un soft hommage à l’esprit violent, viscéral et instinctif du premier volet sorti en 1993, le tout agrémenté d’une réalisation qui se prétend « Next-Gen ». Mais autant d’attente n’a-t-elle pas eu raison de la franchise ? Et comment parvenir à faire exister des mécaniques de gameplay vieilles de plus de vingt ans avec les standards actuels du FPS ? Rassurez-vous, id Software a trouvé une solution gore, très gore !

23 ans dans la gueule… et pas une ride !

Le Marine Doom reprend du service, pour le plus grand plaisir de nos pads!

Le Marine Doom reprend du service, pour le plus grand plaisir de nos pads!

Notre pauvre Marine DOOM (ou DOOM Guy pour les intimes), profitait pleinement d’un repos bien mérité, autrement dit en proie à un tourment incessant, en plein cœur de son sarcophage scellé dans les feux de l’enfer depuis ses hauts faits d’armes dans les deux premiers opus de DOOM. Il faut dire qu’il est parvenu à renvoyer le roi des Enfers directement dans son sanctuaire démoniaque, entre quatre planches, alors que ses hordes belliqueuses tentaient de prendre le contrôle de la planète Mars puis… de la Terre ! Depuis, tout le monde semble avoir oublié cette légende de soldat ultime capable de voyager entre notre dimension et le gouffre du Diable, et c’est tout naturellement que l’exploitation minière de Mars a repris son cours.

Hélas, c’était sans compter sur la volonté du conglomérat UAC de tirer parti de l’énergie Argent, un puissant fluide émanant d’un portail dimensionnel encore ouvert vers l’antre des abominations. Tout semblait sous contrôle, le commerce allait florissant, jusqu’à ce qu’Olivia Pierce, scientifique à la psyché dérangée, décide de fusionner les deux mondes. Réveillé en urgence et sans trop savoir par qui de sa stase loin d’être une sinécure, le Marine DOOM va reprendre du service et faire ce qu’il fait le mieux : exploser du démon à tour de bras dans un déferlement de tripes, de boyaux et de dizaines d’hectolitres de sang, comme au premier jour!

Un gameplay d’une nervosité rare

Les ennemis se montrent terriblement véloces, et vos munitions sont comptées!

Les ennemis se montrent terriblement véloces, et vos munitions limitées!

Comment parvenir à retrouver les sensations de DOOM premier du nom, où tout n’était que tirs en mouvements et nuées monstrueuses déferlant sur vous alors que les ténors actuels du genre prônent le script à outrance et le combat à distance pour une meilleure immersion ? Les développeurs de id Software se sont creusés la tête durant des années, reprenant parfois leur travail complètement à zéro, pour nous pondre ce nouveau DOOM, et leur idée de génie vient de quelques concepts plutôt simples, mais qui mis bout à bout donnent une intensité unique aux affrontements, à deux doigts de vous provoquer une rupture nerveuse par moments ! Ainsi, aucune régénération ou planque contre en mur n’est prévue dans DOOM. Vous ne pourrez récupérer votre énergie et votre armure qu’en trouvant de rares kits de soins disséminés dans les niveaux ou… en explosant du monstre au corps à corps via des Glory Kills totalement gores et jouissives !

Les Glory Kills sont la sève même du gameplay de DOOM, vous prodiguant soins et cartouches vitales à votre survie

Les Glory Kills sont la sève même du gameplay de DOOM, vous prodiguant soins et cartouches vitales à votre survie

Ces Glory Kills se retrouvent ainsi au cœur du gameplay. Vous permettant de tuer instantanément un monstre que vous avez au préalable affaibli à l’arme à feu, elles peuvent, une fois bien maîtrisées, littéralement vous faire voltiger d’ennemi en ennemi, passant d’une énucléation en bonne et due forme à une décapitation dans les règles, submergeant votre avatar de bonus de soins et autres boosts d’armure… sans parler des munitions ! Et oui, bien qu’il existe des packs de balles au sein des stages, l’une des meilleures façons pour ne pas se retrouver à court de matière principale pour vos huit guns passe également par le Glory Kill.

Du coup,  la jouabilité peut se scinder en deux étapes : d’une part l’exploration des niveaux, certains s’étalant sur une relative verticalité, à l’aide d’une carte plutôt lisible. Vous voilà donc parti à la recherche des divers secrets tels de classiques documents qui ne servent que d’encyclopédie sur les démons (ne cherchez pas à en apprendre plus sur l’histoire, c’est raté), mais aussi et surtout des orbes d’argent pour augmenter de façon permanente le trio santé/armure/munition, des jetons d’armures Praetor pour spécialiser votre défense et votre réactivité sur cinq arbres de compétences distincts, et enfin des reliques que vous récupérerez via de sympathiques défis pas piqués des vers, dont l’intérêt sera surtout de maximiser le temps de vos exécutions, leur gain en munitions ainsi que votre mobilité en plein saut. Bref, il y a de quoi faire niveau customisation, d’autant que les armes peuvent également se voire adjoindre un module à choisir parmi deux et à booster sur trois niveaux, permettant notamment à votre bon vieux canon Gauss de se voir greffer une lunette de précision ou, le must, à votre shotgun de devenir… un lance-grenade !

Je tremble comme une feuille… et ce n’est pas un Survival !

A côté des phases d'exploration se trouve votre principale source d'occupation dans DOOM: l'éradication de nids à Démons!

A côté des phases d’exploration se trouve votre principale source d’occupation dans DOOM: l’éradication de nids à Démons. Stress et adrénalines garantis!

La seconde phase de gameplay est sans conteste la plus jouissive et « stressante » des deux puisqu’il s’agira très souvent de se retrouver bloqué dans une arène (entendez par là un endroit du décor soudain cloisonné par des portes verrouillées ou autres astuces de programmation) avec un générateur de monstres à éventrer pour faire baisser le niveau de menace de la zone… ce qui fera automatiquement déferler sur vous une nuée de démons partant en général du simple troufion de base pour en arriver aux redoutables Cyber Demons, Mancubus, Cacodemons et autres Barons of Hell, chacun ayant un pattern bien spécifique pour ses attaques, et une façon optimale d’en venir à bout en fonction de l’arme que vous utilisez. Du coup, la sécheresse de munitions se fera vite sentir si vous tirez à tout va, sans faire de Glory Kill, et surtout si vous optez pour des guns pas adaptés à la situation. Une stratégie se met ainsi vite en place : anéantir les premières vagues avec le shotgun classique, quitte à finir au corps à corps, pour garder les armes les plus redoutables (lance-missile à tête chercheuse, double Shotgun, Gatling ou Fusil Plasma) pour la fin de l’assaut, synonyme de deux-trois gros boss à achever. Croyez-nous, la vitesse d’exécution de vos frappes armées et la vélocité des ennemis vont souvent vous mettre dans une tension pas possible, et c’est parfois tout tremblant que vous anéantirez l’ultime ennemi de la zone! A ce niveau, les sensations sont clairement au rendez-vous ! On mettra d’ailleurs une excellente note sur l’utilisation très spécifique de la tronçonneuse et du BFG 9000, chacun étant attribué à un bouton défini de la manette, et dont la surpuissance est contrebalancée par le faible nombre de recharges.

L'utilisation de la tronçonneuse est conçue de façon ingénieuse pour devenir votre ultime recours salvateur, comme le DFG 9000!

L’utilisation de la tronçonneuse est conçue pour devenir votre ultime recours salvateur, comme le BFG 9000!

DOOM parvient donc à se démarquer très nettement de la concurrence grâce à la férocité et la nervosité de ses gunfights, c’est un fait, et sa relative difficulté même en normal ne le destine pas à tous (cinq modes proposés, le dernier étant carrément un Permadeath). Hélas, si la campagne solo se révèle être une excellente surprise, elle tourne un peu en rond dans sa seconde moitié. La faute à un scénario totalement bateau, un bestiaire total présenté au bout de cinq heures de jeu, et des mécaniques qui ne se renouvellent plus à partir de ce moment. De plus, le challenge allant crescendo, vous risquez de mourir souvent… et de subir un agaçant temps de chargement, bien trop long, pour revenir en début d’arène… rageant sur le long terme pour cette aventure qui se boucle en une bonne douzaine d’heures, et bien plus si vous voulez récupérer tous les bonus pour booster votre personnage au maximum de ses capacités et obtenir les meilleures notes à chaque fin de tableau.

Malheureusement, le multi du soft souffre d'un manque de dynamisme des affrontements et d'un gros déséquilibre de gameplay liées aux runes démoniaques

Malheureusement, le multi souffre d’un manque de dynamisme des affrontements et d’un gros déséquilibre de gameplay

Si le solo de DOOM est sincèrement une réussite et offre une tension permanente qui fait plaisir à voir, on ne peut malheureusement pas en dire autant de son multi. Certes, il propose six modes différents (et deux modes additionnels qui sont une compilation des six précédents), dont quelques-uns très sympas comme le Sentier de la Guerre et sa zone de domination mobile, le Freeze Tag et ses ennemis à geler ou encore la Moisson d’Ames et son système de scoring original. Malheureusement, en pratique, les rixes se révèlent un peu molles et déséquilibrées à cause de l’apparition des runes démons, transformant celui qui les touche en monstre surpuissant durant un temps déterminé. C’était une bonne idée, mais cet avatar se révèle trop fort, et l’adversaire a tôt fait de se planquer en attendant que le timer atteigne zéro… dommage pour le rythme. Heureusement que le créateur de niveaux SnapMap, qui offre d’incroyables possibilités tout en se montrant très accessible, est là pour permettre à la Communauté d’augmenter à l’infini l’intérêt et la durée de vie du titre.

1080P, 60FPS… mais c’est moche…

Malgré une résolution en 1080p tournant à 60FPS, DOOM affiche des textures basse qualité... mais masque le tout par d'innombrables filtres et effets visuels bien malsains!

Malgré son 1080p à 60FPS, DOOM affiche des textures basse qualité… mais masque le tout par d’innombrables filtres et effets visuels bien malsains!

Bon, on y va un peu fort avec ce sous-titre, je vous l’accorde. En fait, on devrait déjà saluer l’exploit réalisé par id Software de faire tourner un FPS aussi speed sur PlayStation 4 et Xbox One en 1080P et à 60FPS quasi constant, ce qui génère un confort de jeu incroyable et des affrontements diablement immersifs. Par contre, cette prouesse a un prix, qui se paie cash au niveau des textures de ce DOOM Next-Gen. Tout semble en « basse résolution », arborant des traits trop simplistes, elles ont même parfois tendance à apparaître d’un coup sur votre écran. Idem pour modélisation 3D trop anguleuse des objets (il suffit de regarder un simple pack de munition, avec son appli de texture cubique et sans relief, pour s’en convaincre). Heureusement, les développeurs ont masqué tant bien que mal cette pauvreté graphique en proposant des effets de particules aguicheurs, de la brume plutôt crédible et des jeux de lumière qui instaurent indubitablement une ambiance presque « Survival-Horror » à ce DOOM pourtant loin d’en être un.

Musicalement parlant, on aurait pu avoir affaire à une œuvre géniale si les doublages étaient plus poussés (et donc si le scénario était plus fourni), de même que les mélodies plus nombreuses. De fait, si elles sont incroyables de beauté une fois votre première boots martienne posée sur le sol de l’enfer, mélangeant allègrement gros riffs de guitare basse électrique et chant grégorien, elles ont une fâcheuse tendance à se répéter à chaque arène. Les bruitages, quant à eux, claquent comme il faut et proposent des sons tantôt anxiogènes, comme dans la base de l’UAC dont les couloirs sont nimbés d’ombres malsaines et de cliquetis métalliques, tantôt très dérangeants, notamment lors des Glory Kills.

Le retour du Père ou l’avènement des Fils ?

Le SnapMap, une fois maîtrisé par la Communauté, va donner des niveaux géniaux!

Le SnapMap, une fois maîtrisé par la Communauté, va donner des niveaux géniaux!

DOOM parvient à tirer son épingle du jeu par rapport à ses concurrents directs en allant à contre-courant total du tout scripté et de l’immersion scénaristique. Ici, on est dans du shoot pur et dur, viscéral, nerveux et instinctif, où chaque balle peut compter et où la parfaite connaissance de vos armes, de vos munitions restantes et des réactions de l’ennemi peut faire la différence entre un Marine DOOM en vie et un Marine DOOM mort. S’il ne peut prétendre au titre de roi du FPS à cause d’un multi pas aussi bon qu’escompté et un côté répétitif dans la seconde moitié du solo, il procure des sensations auxquelles peuvent difficilement prétendre ses adversaires, vous mettant dans une espèce de tension permanente en vous connectant spirituellement à vos guns, littéralement. Un très bon jeu solo, qui devrait proposer pas mal de contenu intéressant par la suite grâce à un éditeur de niveaux redoutable de profondeur !

Le Vidéo-Test par Neoanderson

La preview du multi par Neoanderson

Réalisation: 14,5/20

Le 1080P à 60FPS quasi constant a un prix, et DOOM le paie cash au niveau de ses textures bien trop fadasses et de sa modélisation 3D au rabais. Le tout est heureusement plutôt bien masqué par un usage intensif d’effets de lumière, brouillard et autres particules qui parviennent à donner un sacré cachet glauque et malsain à l’ensemble. Et puis, les effusions de sang de la tronçonneuse et les déflagrations du BFG 9000 ont toujours su me tirer une petite larme d’émotion.

Gameplay/Scénario: 15/20

Le scénario est totalement bateau et raconté sans grande conviction, ne servant que de justification à votre périple en enfer, sans réel souci de mise en scène soignée. Niveau gameplay, par contre, ce DOOM a absorbé toute l’essence viscérale de son modèle pour la retranscrire de façon encore plus nerveuse et instinctive, profitant d’un système d’affrontement centré sur la récupération d’énergie et de munitions en abattant du monstre avec style, mais aussi sur un panel d’armes variées et upgradables ainsi que sur quelques phases d’exploration sans réelles prises de têtes, mais toujours sympathiques entre deux gros affrontements en « arène ». Dommage que le multi n’ait pas suivi la même voie.

Bande-Son: 16/20

Les bruitages sont une réussite et vont vous glacer le sang lors des Glory Kills. Les musiques d’ambiance sont immersives et anxiogènes à souhait, surtout sur Mars, pour se transformer en mix improbable et pourtant jouissif de guitare électrique basse et chœurs grégoriens en Enfer. Dommage qu’elles tournent un peu trop en boucle. Enfin, les doublages font dans le correct, mais le scénario n’aide pas vraiment à ce qu’ils soient présents en nombre… et puis rappelons que votre cher Marine DOOM est… muet.

Durée de vie: 16/20 en solo et 10/20 en multi

Si vous comptez terminer la campagne solo en mode normal, comptez entre douze et quinze heures avec une bonne paire de morts. Par la suite, vous pourrez toujours tenter le coup en… Permadeath ! La recherche des bonus vous occupera également un petit temps, et le créateur de niveaux peut largement devenir chronophage, que vous le pratiquiez ou jouiez juste aux stages créés par la Communauté. Bref, en solo il y a de quoi faire. Le souci vient en fait du multi, très fun au départ mais loin de tenir la distance sur le long terme malgré de nombreux kits de piratages et autres options esthétiques hélas pas si pertinentes que cela.

Note Globale N-Gamz.com: 15/20 en solo, 10/20 en multi

Choisissez votre camp : si vous êtes adepte du multi, passez votre chemin, ce DOOM n’est pas fait pour vous à cause de ses affrontements PvP un peu trop mous au final et au déséquilibre engendré par les reliques de démons. En solo, par contre, ce reboot offre une campagne longue et incroyablement nerveuse grâce à un gameplay qui privilégie le combat rapide et la tension permanente, pour de vrai frissons de plaisir vidéoludiques auxquels s’ajoute un mode SnapMap extrêmement bien conçu. Dommage que la fête soit un peu gâchée par un scénario bancal et, malgré un 1080P à 60FPS quasi constant offrant un réel confort de jeu, par des textures limite « moches » mais heureusement masquées par des effets de lumière et de particules qui donnent au final un cachet plutôt malsain et réussi à l’ensemble visuel. La sève originelle du premier DOOM coule dans les veines de ce reboot… et ça nous fait un bien fou de retrouver ces sensations en solo!

Mise à jour du 24/08/2016: Test du DLC « Unto The Evil »

Bethesda ayant eu la gentillesse de nous envoyer un code pour tester le tout premier DLC de ce nouveau DOOM, nous nous sommes fait un plaisir de mettre les mains dans les « entrailles » de ce « Unto the Evil », conçu spécialement pour le multijoueur. Vendu pas moins de 14,99€ sans Season Pass, cette extension apporte trois cartes, des skins supplémentaires, une arme inédite en multi, un nouveau démon et des armures au look robotique. De quoi justifier l’achat? Pas si sûr!

Le nouveau démon, sil est très puissant, a trop peu de charisme et dénergie

Le nouveau démon, s’il est très puissant, a trop peu de charisme et d’énergie

En effet, si l’on passera sur le fait que peu de monde a pour le moment acquis ce DLC, ce qui engendre des files d’attentes terriblement longues pour trouver des gamers online sur les nouvelles cartes, on peut clairement dire que les ajouts sont minimes, voire même risibles! Ainsi, la soi-disant arme exclusive n’est autre… que votre pistolet de début dans le mode solo! Oui, oui, le flingue de base qui permet de concentrer quelques décharges mortelles! Pas de quoi déclencher l’euphorie, et on le voit tout de suite durant les parties puisque peu de monde l’utilise, lui préférant le classique Shotgun au corps à corps. Heureusement que la mine cinétique, ultra puissante et exclusive à ce Unto the Evil, est bien plus enthousiasmante!

Niveau armures, elles dénotent un peu trop avec l’univers de Doom, vous faisant même parfois ressembler aux Gardiens « Fashion Victim » de Destiny. Les skins d’équipement, quant à elles, sont plutôt sympathiques avec un joli effet brillant-nacré et quelques décalcos issus directement de Wolfenstein ou la Quakecon.

Enfin, les trois cartes se montrent assez intéressantes à jouer, mixant allègrement les genres entre Enfer et Complexe Scientifique, avec pas mal de cachettes, quelques passages plutôt acrobatiques, la possibilité d’y jouer sur quasiment tous les modes et surtout… un nouveau démon!

15 Euros pour ... le flingue de base, un démon et trois maps... cest cher!

15 Euros pour le flingue de base, un démon et trois maps… c’est cher!

Cette fois, place à un squelette planant au dessus du sol et émettant des arcs d’énergie draineurs de vie. Si vous avez la chance de l’incarner, vous pourrez constater qu’il projette en permanence devant lui une ombre verte symbolisant l’endroit où vous atterrirez si vous décidez de vous téléporter. Du coup, ce monstre inédit s’avère très fun à jouer, avec de nombreuses possibilités d’évasion ou de prise de position en surplomb, sa forte allonge offensive lui garantissant de gros dégâts dans les rangs ennemis. Hélas, il se montre trop chétif niveau énergie, et pas très impressionnant visuellement.

Vous l’aurez compris, s’il était vendu 5 Euros, ce DLC « Unto The Evil » vaudrait le coup, mais là il s’avère bien trop cher pour seulement trois maps désertées par les gamers, un flingue totalement recyclé issu du mode solo et un démon peu charismatique. On ne saurait que trop vous conseiller d’attendre les prochains DLC… et d’opter pour le Season Pass si les extensions futures s’avèrent intéressantes!

Note DLC N-Gamz.com: 06/20



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!