Review

Quand on s’appelle Isaac Clarke, on sait qu’on est déjà mal parti dans la vie. En plus d’avoir un nom et un prénom pas évident à dire d’une traite, d’être un simple ingénieur-mécano spatial (ce n’est pas vraiment glamour) et d’avoir rompu avec votre petite amie, on se retrouve hanté par des visions cauchemardesques de corps en décomposition, de fantômes torturés et de… necromorphs ! Des êtres issus de la chair humaine, émanant d’une fusion entre les hommes et un monolithe extra-terrestre dont votre espèce a voulu faire des copies à son grand malheur. Après deux épisodes mythiques qui faisaient renaître l’essence-même du survival-horror, EA et Visceral Games vous convie à nouveau dans un voyage au bout de l’horreur…mais à deux !

Le test vidéo par Neoanderson

Réalisation: 13/20

Le moteur de jeu, s’il était bluffant pour le premier opus et faisait l’affaire dans le second, n’impressionne plus vraiment ici. Les textures sont parfois grossières et la modélisation des personnages n’est pas optimale. Néanmoins, le soft bénéficie toujours d’un incroyable travail sur les effets de lumière histoire de vous offrir une ambiance digne de ce nom pour un survival.

Gameplay/Scénario: 12/20

Si le scénario tente d’offrir une conclusion à la saga, il le fait assez maladroitement et la sauce à du mal à prendre. Le jeu à deux n’offre rien de plus qu’en solo, hormis certaines phases de visions personnelles, et nuit vraiment à l’aspect survival. De même, le système de craft, s’il se révèle bien pensé, coupe complètement le rythme de l’aventure, qui se veut largement orientée action une fois que vous arrivez sur Tau Volentis. Seul les voyages spatiaux vous donnent un bon sentiment de liberté et font preuve de nouveauté. Pour le reste, on reste en terrain connu, armes et stases comprises, sans la peur.

Bande-Son: 19/20

On peut dire ce qu’on voudra, mais les artistes de Visceral Games ont un don pour nous concocter des bandes-sons aussi bien flippantes qu’héroïques, et des bruitages qui font froid dans le dos. Les conditions météos violentes de Tau Volentis sont finement reproduites au niveau sonore, et la voix française d’Isaac sonne juste.

Durée de vie: 14/20

Le soft se boucle en une dizaine d’heures et peut se rejouer en coop histoire de le faire à 100%, mais le peu d’apport de ce mode ne vous incitera pas à retenter l’aventure. Les missions annexes sont une excellente idée et permettent d’en apprendre plus sur l’histoire du soft.

Note Globale N-Gamz.com: 14/20

Après un prologue incroyable et un premier tiers jouissif grâce à une liberté accrue et des quêtes annexes intéressantes, Dead Space 3 tombe dans le TPS basique. Le mode coop n’apporte rien à l’aventure, le moteur 3D commence à vieillir, et le scénario manque d’envergure, sans parler du système de crafy qui ruine tout le rythme de la progression. Exit la peur, bonjour le shoot basique une fois arrivé sur la planète des glaces, mais même malgré cela, le titre reste un bon jeu, loin derrière ses aînés, mais sympathique quand même.



About the Author

Neoanderson (Chapitre Sébastien)
Hardcore gamer dans l'âme, la quarantaine depuis peu, je suis le rédacteur en chef autant que le rédacteur de news et le vidéo-testeur de ce site (foncez sur la chaîne YouTube d'ailleurs). Amoureux des RPG nourri aux Final Fantasy, Chrono Trigger, Xenogears et consorts, je suis également fan de survival/horror. Niveau japanim, je voue un culte aux shonens/seinens tels que Ga-Rei, L'Ile de Hozuki, Orphen, Sprite ou encore Asebi. Enfin, je suis un cinéphile averti, orienté science-fiction, fantastique et horreur, mes films cultes étant Star Wars, Matrix, Sucker Punch, Inception et Tenet. N'hésitez pas à me suivre via mon Facebook (NeoAnderson N-Gamz), mon Twitter (@neo_ngamz) et mon Instagram (neoandersonngamz)!