Review
Jeu d’action survitaminé inspiré par des ténors du genre tels que Ninja Gaiden, Devil May Cry ou encore NieR Automata, Axiom of Maria Prologue est le premier épisode d’une saga vidéoludique conçue par le studio Ganzheit, une structure composée… d’une et une seule personne ! De quoi forcément s’attendre au pire quand on sait à quel point ce type de soft doit réunir un maximum de qualités visuelles et de nervosité pour réellement sortir du lot dans un marché déjà totalement overbooké par les clones en tous genres. Vendu 10,79€ sur Steam, le titre vous met dans la peau de la redoutable Kay, membre du groupe 707 des Missions Spéciales à la solde de l’I.A. qui régit une Séoul futuriste où la mort n’existe plus, les défunts voyant leur conscience transférée dans le « Beyond », un nuage informatique que tente de détruire les Irregulars. Apprenant que son propre mari est justement l’un de ces Irregulars, Kay déserte son escadron mais se fait enlever aux côtés de sa fille par le commando spécial de l’Intelligence Artificielle. Délivrée, elle et sa progéniture, par une groupe de rebelles connus sous le nom de « The School » et épaulée par l’un de ses membres dénommé « The Professor », elle va partir à la recherche de son mari tout en essayant de mettre à mal les sombres plans de domination de l’I.A. Tout un programme que je me suis fait un plaisir de découvrir pour vous avec son premier épisode sobrement baptisé « Prologue », le tout sur Steam Deck !
Axiom of Maria Prologue : Test Vidéo
Note N-Gamz : 14/20
Le potentiel de ce Axiom of Maria est assez incroyable quand on sait que cet épisode « Prologue » n’a été développé que par une et une seule personne. Le résultat est en effet visuellement très plaisant, jouissant de nombreux effets de lumières et de particules très réussis, tandis que le gameplay se montre vif, nerveux et même stratégique grâce à l’implémentation d’un système d’installation de compétences en fonction d’un certain nombre de places à débloquer sur votre principal circuit intégré. De quoi vous permettre, par exemple, de courir sur les murs, de ralentir le temps, d’effectuer des esquives en laissant derrière vous un double spectral pour appâter les ennemis et j’en passe. Ajoutez à cela un très bon doublage anglais et de chouettes énigmes, et vous comprendrez que le titre aurait pu briller et assurément sortir du lot pour les amoureux du genre mais hélas il n’est pas dénué de défauts. Ainsi, ce prologue est bien trop court puisqu’il se boucle en moins de deux heures. De plus le soft est littéralement bourré à craquer de dialogues à tel point que cela en devient usant et que l’on finit par ne plus rien comprendre à son background, surtout quand on vous sort du texte en plein milieu de séquences d’action. On notera aussi le fait que le titre souffre de certaines chutes de framerate sur Steam Deck alors qu’il ne semble pas si demandeur que cela et, surtout, que rien ne nous garantit que nous aurons le prochain épisode… Alors claquer 11€ dans moins de 2 heures de jeu pour une histoire incomplète, ça peut un peu frustrer, non ?