Les activités traditionnelles présentes à Kinkakuji faisaient dans le zen cette année, avec un atelier de tissage japonais, mais aussi deux stands de massages asiatiques qui permettaient à tout un chacun d’explorer les bienfaits de la relaxation liée ou Shiatsu ou au Rekki. Rien de tel pour se soulager après quelques heures de marches à travers les allées bondées du salon. En prime, on vous offre une petite vidéo pour vous donner une idée de la folie qui régnait autour du village traditionnel.
Les plus gourmands d’entre vous pouvaient apprendre à réaliser eux-mêmes leurs propres sushis, mais force est de constater que les places étaient très limitées, bien que les réalisations soient toutes succulentes. Il fallait donc être patient pour déguster ses mets si appréciés. La patience justement, était le maître mot du jeu de Go, passe-temps ancestral nippon s’il en est, et qu’il vous était permis de découvrir au travers d’un stand très ludique.
Pour réveiller ceux qui se seraient endormis suite aux massages, des représentations régulières de Taiko (dont nous avions déjà eu un avant goût à l’entrée) étaient données sur une mini-scène, de même que des défilés de Obon Odori. De quoi rythmer un maximum la vie relativement paisible de ce petit havre de paix au milieu de ce si grand salon qu’est le MIA.
Enfin, je rapprocherai également les deux stands de dédicaces avec Kinkakuji. Ces stands ont permis à nombre de fans de rencontrer des personnalités de la BD Européenne comme Maliki et Singelin, mais aussi des grands noms de l’animation japonaise, comme le chara designer de Wolf Rain, Tensai Okamura, mais aussi de Blue Exorcist, Keigo Sasaki, de même que les artistes musicaux qui ont fait leur prestation sur le big podium, à savoir Hitt, Blood ou encore Trill-Dan. Dommage que le système de dédicace pour les dessinateurs nippons soit toujours aussi à la ramasse, avec un dessin personnalisé offert aux trois premiers (ce qui prend 45 minutes en tout), et les 15 minutes restantes aux heureux cinq quidams suivants dans la file….autant dire qu’il fallait jouer des coudes pour se caser dans les huit premiers, en fait !
Mais le MIA, c’est aussi l’occasion de contempler des expos comme ces dolls japonaises de toute beauté, ces fan arts inspirés des TMNT ou de Star Fox, mais surtout, et comme chaque année, le fantastique stand des figurines de Saint Seiya, toujours aussi envoûtant.