Avec plus d’un tiers de superficie occupée par le monde vidéoludique, Akihabara était la plus grande zone de ce Made in Asia. Profitant de bornes espacées et de la présence de tous les grands éditeurs (à l’exception de Nintendo, curieusement absent du salon), on pouvait aisément passer une demi-journée dans les méandres de ces rues pleines de gamers. Un vrai petit air de Paris Games Week, les cosplayers en plus!
Première grosse surprise, la présence côté à côte du Joueur du Grenier (ainsi que de son acolyte Seb) et de Bob Lennon (Minecraft power !). L’occasion de saluer ces deux grands noms de la scène internet et du gaming comme on l’aime. Vous me connaissez, je n’ai pu résister à l’envie de serrer la main et discuter un peu avec le JDG, qui m’a même signé une carte N-Gamz en guise de soutien ! Un grand moment, tout simplement.
Passée cette rencontre entre geeks, place à la découverte d’un petit bijou présenté pour la première fois en Belgique : Gravity Rush sur PS Vita. Le jeu de la Team Siren (plus habituée au survival horror car l’action/aventure), encensé par la critique japonaise, se dévoilait dans ses premiers niveaux et force est de constater que le voyage est absolument magique. Graphiquement envoûtant avec ses teintes de soleil couchant et son héroïne qui risque de devenir une égérie du cosplay, Gravity Rush a tout de la bombe en puissance.
Niveau gameplay, j’ai pu apprécier la double maniabilité au stick analogique et à l’accéléromètre, qui permet de manier notre héroïne en mode apesanteur très simplement, en bougeant la Vita dans l’air pour cibler un point de chute. Immersif et jouissif, ce système n’est pas obligatoire et peut être compensé par le second stick de la console. Pas de jaloux. Le système de combat n’est pas en reste avec des combos nerveux et une esquive qui se fait par un slide sur l’écran tactile. Enfin, le scénario est amené façon BD et c’est encore une fois votre index qui est mis à contribution pour tourner les pages. Bref, un soft intelligent, fun à jouer, excessivement beau et à l’ambiance inénarrable que l’on attend avec impatience ici. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur cette page.
Autre attraction du salon, Kinect Star Wars attirait pas mal de monde et a fait un bon bout de chemin depuis sa présentation catastrophique à la Gamescom 2011. Certes, le jeu n’est toujours pas un exemple de beauté plastique, mais les commandes répondent mieux et la permissivité est plus grande. De plus, j’ai pu assister à une présentation du jeu à deux, qui se déclenche à tout moment dès qu’un autre joueur entre dans le champ de la caméra Xbox. L’écran se scinde alors immédiatement en deux sans latence et la console gère le tout sans problème. Enfin, le soft s’est doté de tout un tas d’autres gameplay tels qu’une course de pod racer, un Just Dance dans la Cantina, un mode Rancor qui rappelle furieusement Rampage (ultra fun, vous jouez un Rancor et pouvez détruire tout ce qui vous entoure), des combats spatiaux et bien d’autres. Un soft familial, certes, mais qui pourrait bien parler quelque peu aux férus de la saga de Georges Lucas.
Pour mettre un maximum d’ambiance à Akihabara, on pouvait compter sur nombre d’associations qui organisaient des compétitions ou permettaient de véritables découvertes. Ainsi, DDR Belgium permettait une contest sur Dance Dance Revolution Arcade, Be-Games proposait du retrogaming et un tournoi sur Super Smash Bros, Ubisoft avait prévu un maximum d’espace pour permettre à tout un chacun de se déhancher sur Just Dance 3 sur Wii, tandis que la chaîne de magasins Player One permettait de tester des softs récents, comme FFXIII-2, dans des bulles totalement démentes. Immersion garantie ! Citons également Arcade Belgium, qui avait déplacé des bornes excellentissimes (Metal Slug !!!) pour le plus grand plaisir des hardcore gamers, ou encore le stand Angry Birds in real life, sorte de tir sur boîtes de conserve comme à la foire. Enfin, Namco Bandai nous présentait ses derniers gros titres tels que Soul Calibur V et le très sympathique mais limité Saint Seiya : la bataille du Sanctuaire. Vous voyez qu’il y avait de quoi faire !