Alors qu’elle a été rachetée en 2016 par Vincent Bolloré et son tentaculaire groupe Vivendi, la société Gameloft, anciennement filiale mobile d’Ubisoft, nous parle des intentions de son employeur vis à vis du premier développeur français (et européen).
Lors d’un entretien accordé au Figaro, Vincent Roussel, PDG de Gameloft placé là depuis un an par Mister Bolloré, explique que son boss a d’autres sociétés de jeux vidéo en vue si la résistance chez Ubisoft se montre trop violente.
De fait, il déclare: « Ce n’est pas « C’est Ubi ou rien » pour Vivendi. Nous avons des discussions avec d’autres acteurs du milieu« . Il faut dire que les frères Guillemot, fondateurs d’Ubisoft, sont loin de se laisser faire puisqu’ils viennent encore d’augmenter leurs parts dans le droit de vote de leur société, et qu’avec l’aide de leur troisième plus gros investisseur, Fidelity Investments, ils ont juré de bloquer toute tentative de Vivendi de rachat hostile ou d’installation d’un des cadres de la firme au conseil d’administration.
De plus, le rachat d’Ubisoft commence tout doucement à devenir très coûteux pour le groupe de Bolloré, les analystes estimant le prix à débourser pour s’emparer des parts restantes d’Ubi à pas moins de… 5,4 billions d’Euros! Dur pour une société dont l’argent en caisse n’est que de 473 millions d’Euros non?
Du coup, on se demande bien qui Mister Bolloré et Vivendi peuvent avoir dans le viseur. Exit EA, exit Activision (alors que le groupe en détenait une bonne partie avant de céder ses parts, c’est bête non?), … il faudrait un développeur/éditeur de renommé mondiale avec une bonne assise en Europe… Square Enix? Bethesda? Focus Home Interactive? A moins qu’il ne rachète certains studios comme Io Interactive par exemple. Les paris sont ouverts!